Les oiseaux migrateurs (comme les oies et les canards sauvages, les grues ou les cygnes) volent en formant un « V » dans le ciel lorsqu’ils migrent, à l’automne, ou remontent au printemps. Selon le site lavoixdunord.fr, il y a plusieurs hypothèses pour l’expliquer.
Hypothèse nº 1
Les oiseaux suivent « le meilleur navigateur ». « Celui-ci se placerait donc en tête pour mener les autres, un peu comme un guide, et les autres le suivraient légèrement en décalé pour l’avoir toujours en ligne de mire– pour rappel, les oiseaux ont leurs yeux sur les côtés de leur tête – et en même temps avoir l’horizon dégagé devant eux. Ainsi, ils pourraient aussi relayer leur leader au moindre signe d’épuisement….
Hypothèse nº 2
Les oiseaux ont parfaitement compris comment économiser leurs forces ! « La formation en V permet en effet de profiter de l’aérodynamisme, d’éviter la résistance au vent : les oiseaux se placent dans le sillage de celui qui les précède pour ne pas être gênés par les courants et tourbillons d’air.
Là encore, on peut comparer cela à ce qui se passe dans le cyclisme avec des coureurs qui se placent derrière, dans la traînée de celui qui est devant. » Le trajet migratoire est Hypothèse nº 2 long, il peut atteindre des milliers de kilomètres, les oiseaux ont donc besoin de se protéger : trop de vent signifie plus de battements d’ailes, et donc, plus de fatigue.