Le gouvernement continue à automatiser les services économiques en œuvrant en permanence pour implanter la technologie de pointe en matière de gouvernance de l’activité économique, a dit le ministre des Finances, Dr Mohamed Maït, cité par la MENA. Cela concerne l’importation des produits, des marchandises et des intrants, le système de pré-dédouanement (ACI) et la mise en vente des produits sur le marché local, a expliqué le ministre, qui s’exprimait à la Conférence internationale de la Fédération des comptables arabes.
Les systèmes fiscaux et douaniers électroniques contribuent à suivre les exportations et les importations grâce à la plateforme automatisée unifiée Nafeza, et les opérations commerciales entre les entreprises, ce qui aide à maximiser les efforts d’intégration de l’économie informelle et à augmenter les recettes publiques, et permet à l’État d’atteindre les objectifs de développement et d’améliorer la vie des citoyens, a-t-il expliqué. Les crises mondiales successives, de la pandémie de coronavirus à la guerre en Europe, ont prouvé l’exactitude de la vision égyptienne concernant la transition vers l’économie numérique, qui représente un pilier pour atteindre une croissance élevée et durable basée sur la stimulation de l’investissement et le renforcement des activités de production et d’exportation, selon le ministre des Finances.
Les systèmes électroniques ont rendu les finances publiques de l’État plus résilientes face aux défis internes et externes, a souligné Dr Mohamed Maït, ajoutant que le “budget électronique” permet de surveiller les recettes et les dépenses publiques, et donc d’estimer la situation financière, d’une manière qui garantit l’amélioration de l’efficacité des dépenses publiques.