A travers l’émission Hadith Al-Akhbar, l’animateur Chadi Chache et son invitée Farida Al-Choubachi ont discuté du dialogue national. Selon l’animateur, le « bloc politique » ayant pris part à la Révolution du 30 Juin est celui qui prend part au dialogue national lancé par l’Académie de formation.
D’après Farida Al-Choubachi, le dialogue est la concrétisation de la volonté des plus hautes autorités et du peuple égyptiens de récupérer la position de l’Egypte. « Le dialogue est toujours un gain, toujours profitable » a précisé Al-Choubachi. Le dialogue est l’outil le plus utile pour le développement.
Il est à faire savoir que le conseil d’administration de la direction du dialogue national a été formé. Il est composé de 19 membres représentant toutes les catégories de la société, a-t-elle dit, soulignant que la formation du conseil d’administration représente une garantie réelle et fondamentale pour le succès du dialogue national.
La formation du conseil d’administration de la direction du dialogue national exprime la participation effective diversifiée des différentes tranches nationales et des expériences techniques et professionnelles, d’une manière à garantir le fait de parvenir à des résultats positifs du dialogue.
La formation du Conseil à ce moment confirme l’attachement de l’État égyptien, sous la direction du Président Abdel Fattah Al-Sissi, à faire réussir le dialogue et à l’entamer rapidement, afin de discuter de tous les axes présentés par les partis politiques.
8 ans d’efforts inlassables en faveur de la sécurité alimentaire
A travers l’émission “Hadith Al-Akhbar” diffusée par Extra News, l’animateur Chadi Chache a jeté la lumière sur les efforts déployés par l’Etat durant les huit dernières années, en faveur de la sécurité alimentaire.
L’invité de l’émission, le professeur à la faculté d’agriculture, Dr Ahmed Aboul Yazin, a souligné un bond qualitatif dans les projets liés à la bonification et à l’agriculture en général.
En fait, ceci concrétise l’intérêt que l’Etat accorde au secteur agricole.
Le Gouvernement juge que l’expansion agricole est le moyen pour sécuriser les besoins du pays en produits agricoles. Plusieurs projets ont été mis en place dans ce but: Touchka Al-Kheir, le Nouveau Delta et l’Avenir de l’Egypte, le développement de la campagne. L’objectif est d’augmenter la production locale de cultures stratégiques et de réduire l’importation, de garantir la disponibilité des cultures stratégiques, d’éliminer la pauvreté dans les zones rurales, et de promouvoir une agriculture durable.
De nombreuses mesures ont été adoptées pour booster la productivité agricole dont l’expansion horizontale des terres agricoles, des projets de bonification, une modernisation de l’irrigation, un soutien aux agriculteurs…
Le développement agricole commence à porter ses fruits.
Pouvoir d’achat : Cet été, coup de froid sur le budget vacances
Les Français prévoient de dépenser en moyenne moins pendant leurs vacances d’été qu’il y a quatre ans, en raison notamment de l’inflation galopante.
“Vacances, j’oublie tout”… ! Difficile de fredonner cette ritournelle pour de nombreux Français, contraints de regarder à deux fois avant d’ouvrir leur porte-monnaie pendant leurs vacances d’été. Selon une étude menée par CSA Research pour Cofidis, acteur majeur du crédit à la consommation, les Français, touchés de plein fouet par l’inflation, comptent se serrer la ceinture pendant leurs congés estivaux.
Si une large majorité de sondés (63%) envisage de partir en vacances cet été, le budget qu’ils prévoient d’allouer à leur escapade est en baisse sensible cette année : en moyenne, ils envisagent de dépenser 1 641€, contre 1 765€ en 2019, date de la dernière édition de cette enquête (soit une baisse de 8%).
Cette estimation de budget fluctue entre générations, les 18-24 ans prévoyant de dépenser 1 141€ seulement pour leurs vacances d’été, et les 65 ans et plus, 1 930€. Les habitants de l’Île-de-France sont quant à eux ceux dont le budget dédié aux vacances sera le plus élevé : en moyenne 2 099€.
Des vacances placées sous le signe des restrictions
“Sans surprise, dans un contexte économique marqué par une forte inflation, les congés d’été des Français seront cette année placés sous le signe des restrictions, aussi bien sur les achats plaisirs que sur l’alimentation et le choix du logement”, commente Mathieu Escarpit, directeur marketing chez Cofidis France.
La raison principale de ces restrictions budgétaires est en effet l’inflation pour une majorité des vacanciers. Loin derrière arrivent des imprévus financiers survenus au cours des derniers mois, d’autres projets de dépenses importantes pour les mois à venir ou encore le fait de ne pas avoir d’épargne.
Afin de limiter le coût de leurs vacances, les Français prévoient de se serrer la ceinture sur de nombreux postes de dépenses cet été. Aussi sont-ils 59% à souhaiter limiter les achats plaisirs et 56% les frais de restauration et d’alimentation.
Au même titre, une part importante de vacanciers prévoient de limiter les dépenses liées aux sorties, activités et loisirs, de réduire le nombre de nuitées et les frais liés au logement.
Malgré les aides au départ, certains sont assignés à domicile
Il existe pourtant des aides gouvernementales pour aider les ménages les plus modestes à profiter de quelques jours de dépaysement loin de chez eux. Ainsi le chèque-vacances permet de financer le départ en vacances ainsi que des activités culturelles et de loisirs (stage sportif, camping, colonies, transport, restaurant, parc d’attractions, spectacle, musée…).
Certaines Caf ou caisses de mutualité sociale agricole (MSA) accordent en outre des aides financières à leurs allocataires via le dispositif Vacaf, qui prend en charge les frais d’un séjour de vacances en famille, ou les bons Aides aux temps libres, aussi appelés tickets loisirs, passeports temps libre ou bons Caf.
Malgré ces aides, des dizaines de milliers de Français n’ont pas les moyens de quitter leur domicile pendant leurs congés. Selon une étude Europ Assistance menée par Ipsos en juin, 26% d’entre eux n’ont pas l’intention de faire leurs valises cet été́ et la moitié de ceux qui renoncent à partir le font pour des raisons financières.