Il a décidé de rester à Kafr El-Cheikh… Ils lui ont fait part du succès réalisé au Caire. Vous mourrez si vous restez ici. Le Caire est la capitale où se trouvent les médias sous toutes ses formes. Et il est resté à Kafr El-Cheikh… Abdel Wahab Abdel Mohsen, ce créateur qui n’a pas honte de simples gens. Il aime la terre et la boue, accompagne les arbres et connaît les dates de leurs fruits et l’éclosion de leurs fleurs. Le lac reste incompréhensible pour tout le monde, mais dès qu’Abdel Wahab apparaît, il lui ouvre ses bras et lui donne toutes les sources d’inspiration généreusement comme si elle le connaissait… et lui révèle ses secrets. La nouvelle exposition d’Abdel Wahab intitulée” près de l’eau”. C’est l’expression la plus vraie de la personnalité d’Abdel Wahab qui ressemble au poisson d’un lac, s’il sort de l’eau meurt. Pour que le don d’Abd al-Wahhab continue, il devait rester près des sources de conscience, de culture et de connaissance et s’unir à la nature. Ses œuvres devraient ressembler à ses rêves, similaires à sa personnalité et semblables à ce qu’il souhaite pour nous.
Dr. Moustafa Issa dit que l’exposition « Près de l’eau » porte un trait qui se renouvelle encore au sein de l’artiste Abdel Wahab Abdel Mohsen sans perdre ses racines. Celle de la nature à partir de laquelle il choisit la matière de son action artistique. Entre deux mondes, le ciel s’ouvre, tandis que l’eau présente la vérité de son énigme, d’où l’acte artistique se libère des constantes. A proximité de l’eau, il y a un sens sur lequel on tombe facilement, même s’il faut encore un certain effort et une certaine diligence pour traiter le texte visuel présenté par cet artiste calmement et sans trop de bruit. Abdel Wahab a choisi d’être graveur. La caméra surveille l’action des quatre saisons de l’année sur un seul endroit… ça peut être la terre ou le lac.
Il utilise les arbres, les feuilles, les oiseaux des champs, ou les poissons du lac. Il détermine comment il voit le moment ou ce qu’il veut nous transmettre de sentiments et d’émotions. Il joue sur une corde sensible dans le concept plastique, qui est l’enracinement de l’identité.
Les œuvres graphiques d’Abdel Wahab se taillent une place dans la mémoire et constituent une bibliothèque visuelle du bonheur vers laquelle le destinataire retourne si les œuvres disparaissent ou si la situation générale s’aggrave pour rester un médicament pour tous ceux qui recherchent le trésor enfoui au fond du lac ou au cœur des toiles de l’artiste qui n’a pas quitté Kafr El Cheikh pour conquérir à lui seul l’héritage de l’étonnement. Son exposition dans la salle Azad..sera ouverte le dimanche 19 septembre.