Le président du Parlement arabe, Adel Abdel Rahman Al-Assoumi, a déclaré samedi que la question de la sécurité alimentaire arabe était devenue un pilier central de la sécurité nationale arabe et un défi qui ne peut attendre, cite la MENA. M. Al-Assoumi s’exprimait lors de l’ouverture de la 5e conférence des présidents des conseils et parlements arabes, qui est organisée par le Parlement arabe au siège du Secrétariat général de la Ligue arabe.
Au cours de la conférence, il va présenter un document préparé par le Parlement arabe sur le problème de la sécurité alimentaire arabe, intitulé “Vision parlementaire pour renforcer la sécurité alimentaire arabe”. Dans son allocution, M. Al-Assoumi a remercié le président Abdel-Fattah Al-Sissi pour l’accueil par l’Egypte de cette conférence pour la deuxième année consécutive, ajoutant que cette mesure reflétait sa grande foi dans le rôle de la diplomatie parlementaire arabe au service de l’action arabe commune.
Al-Assoumi a souligné les défis croissants auxquels est confrontée la nation arabe, rappelant la cause palestinienne qui est la première question de chaque Arabe. Il a souligné la récente escalade des pratiques d’occupation telles que le meurtre de civils, la profanation des lieux saints et la destruction de maisons, ce qui aggrave la situation politique et humanitaire. Il a jugé impérative une véritable action de la communauté internationale pour faire face aux violations flagrantes contre le peuple palestinien et pour parvenir à une solution juste et globale qui restaure les droits des Palestiniens.
Dans un autre contexte, M. Al-Assoumi a rappelé l’autodafé des exemplaires du Saint-Coran dans plusieurs pays européens, indiquant que cela violait les lois et les pactes internationaux et exigeait une position sérieuse plus grande que la simple condamnation et dénonciation, mais plutôt un appel à une incrimination internationale de l’insulte aux religions. A cet égard, il a appelé à une action collective au niveau des parlements arabes, africains et islamiques, pour adresser une recommandation à l’Assemblée générale de l’Union interparlementaire, qui doit tenir sa prochaine réunion au Royaume de Bahreïn en mars prochain, pour mettre en place un cadre juridique contraignant incriminant ces actes.