Après une nouvelle vague de reconnaissance de l’Etat de Palestine, le président palestinien Mahmoud Abbas s’exprimera jeudi devant l’ONU par vidéo, empêché de se rendre à New York par l’administration Trump, selon l’AFP.
Les Etats-Unis ont refusé d’accorder des visas à quelque 80 Palestiniens qui prévoyaient d’aller à l’Assemblée générale annuelle de l’ONU, dont celui du dirigeant palestinien.
Alignées sur Israël, les autorités américaines refusent à l’Autorité palestinienne le statut d’interlocuteur privilégié après près de deux ans de guerre à Gaza, se justifiant par le fait que celle-ci a refusé de “répudier le terrorisme” et “les campagnes de guérilla judiciaire” contre Israël devant les institutions internationales.
Plusieurs alliés des Etats-Unis, dont la France et le Royaume-Uni, ont tenté de convaincre Washington de réexaminer leur interdiction de visa pour le dirigeant palestinien de 89 ans, en vain.
En 1988, Yasser Arafat, alors chef de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), s’était également vu refuser de se rendre à New York pour une session spéciale de l’Assemblée générale de l’ONU, obligeant l’institution à la tenir à Genève.