Les leçons à étudier, les documents à préparer, le ménage, les courses, les emails à envoyer, les choses à réprarer… Nombreux sont ceux qui optent souvent pour remettre au lendemain. Repousser à plus tard ce qu’on aurait pu ou dû faire c’est ce qu’on appelle la procrastination.
La procrastination est une mauvaise habitude. Une tendance qui consiste à repousser au lendemain ce qui pourrait être fait plus tôt. Ceci a lieu dans le domaine professionnel ainsi que dans la vie quotidienne.
Pour se débarrasser de ce défaut, il est important d’en chercher les origines. La procrastination, qui s’accompagne parfois d’une grande culpabilité et d’une paralysie à agir, est rarement liée à la paresse mais bien souvent à une forme d’anxiété.
Il s’agit parfois de la peur de l’échec. Face à certaines décisions, projets ou missions, on peut se sentir incompétent et craindre de ne pas y arriver et de recevoir des critiques. On pratique alors la politique de l’autruche en ne voulant pas affronter ce qui doit l’être.
D’autres fois, il s’agit d’un besoin de perfection. : Une fête à organiser, une idée à mettre en œuvre…Il faut que tout soit parfait. Ce désir de réussite absolue et d’objectifs quasi inatteignables peut inhiber la perfectionniste que vous êtes, selon le site aufémin.f.
Pour rompre avec la procrastination, il faut apprendre à agir tout de suite. Il faut aussi avoir confiance en soi. La procrastination est en effet souvent liée à un manque d’estime de soi et de ses compétences. Il est alors important d’apprendre à faire un travail sur soi.
Il est aussi conseillé de mieux gérer son temps. Il faut apprendre à s’organiser. N’hésitez pas à faire des listes de choses que vous devez faire. Mais fixez-vous des objectifs raisonnables. Il est préférable de commencer par 3 ou 4 choses à réaliser dans la journée et qui pourront l’être plutôt que de se démoraliser face à une interminable énumération de buts à atteindre. Sans oublier le plaisir que vous éprouverez en barrant au fur et à mesure les choses accomplies !
Dans chaque métier, il y a des tâches que l’on doit effectuer si on ne veut pas se retrouver débordé ou en retard sur un projet. Ce qui pourrait avoir des conséquences pour soi-même, ses collègues et son entreprise en général.
Avoir l’impression d’avoir des tonnes de choses à faire ne donne pas envie de travailler. Il faut identifier les causes de la procrastination. Il faut savoir pourquoi vous procrastinez les tâches que vous avez à effectuer.
La procrastination peut être le résultat d’un manque de compétences. Votre Boss vous a confié un dossier qui n’est pas dans vos cordes. Il vous a envoyé un email avec les explications et malgré tout, vous vous rendez compte que cela dépasse vos capacités.
Résultat, vous repoussez au maximum le moment de le traiter. Dans ce cas, la solution est de chercher vers qui se tourner. Quel collègue a cette compétence et pourrait aider à accomplir la mission ?
Procrastiner peut être le résultat d’un manque d’intérêt pour la mission. Une tâche peut paraître de faible valeur, on passe à la tâche d’après. Pourtant, on ne pourra pas reporter l’échéance indéfiniment. Une chose est sûre, c’est en donnant du sens qu’on (re)trouve la motivation. Il faut donc comprendre l’objectif et se demander quel sera l’impact de la mission sur le projet et sur l’entreprise.
Parfois la procrastination a lieu car on sait d’avance que cette tâche va prendre beaucoup de temps. On procrastine quand on ne sait pas par où commencer.
Il est ainsi préférable de diviser la tâche en plusieurs étapes. Ainsi on aura l’impression d’effectuer plusieurs actions, dans un ordre logique, qui mène à l’atteinte de l’objectif final.
Les étapes de la procrastination
La procrastination suit souvent le même schéma, avec des étapes définies selon doctissimo :
• Vous devez faire quelque chose, qui ne vous attire pas plus que cela, mais dont vous retirerez un bénéfice
• Vous reportez une première fois sans raison valable
• Vous constatez le problème car vous n’avez pas fait ce que vous aviez à faire
• Vous continuez à reporter malgré tout
• Vous vous en voulez mais vous trouvez a posteriori des excuses
• Vous reportez encore
• Vous finissez par faire la tâche.. ou parfois vous ne terminez jamais
• Dans tous les cas, vous vous sentez coupable et vous vous jurez de ne plus procrastiner ;
• Vous recommencez.
La procrastination est un véritable handicap. Différentes échelles vont permettre de vous rendre compte de tout ce que vous repoussez quotidiennement, et des mécanismes en cause. Par exemple, certains disent qu’ils n’ont pas le temps de tout faire, qu’ils sont débordés. On peut alors leur proposer un relevé de temps. Et souvent on se rend compte que le problème est surtout lié à une perception erronée des durées, toujours minimisées.
Il y a en effet un décalage entre le temps évalué et la réalité. La personne pense qu’elle en a pour une demi-heure à se rendre à une réunion, qui ne durera pas plus d’une heure… alors trajets et réunion lui prennent deux fois plus. Elle aura beau essayer de planifier sa journée, elle ne pourra jamais tenir les délais et sera toujours obligée de repousser. Là le travail est de recaler la perception du temps.
Comment arrêter de procrastiner ?
D’abord, vous devez être réellement prêt à changer, à vous remettre sur les bons rails. L’envie doit être là pour passer à l’action.
Pour cela, focalisez-vous sur les bénéfices: le fait de procrastiner vous fait perdre du temps, et génère du stress à cause des choses que vous finissez par gérer à la dernière minute. Est-ce que ça vaut le coup ?
Ensuite, il faut se demander quelle est l’échéance, quel est le degré d’urgence : il faut prioriser. Ensuite, il faut détecter si c’est une tâche qui peut être ajournée ou non. Est-ce que la mission peut attendre réellement ou on la repousse par manque de motivation ou de temps.
Il faut être organisé. Faire une « to-do-list » est une excellente idée. Il s’agit d’une liste des tâches à effectuer, ou pour les plus créatifs.
Vous y noterez toutes les actions que vous devez mener. Classez-les par priorité et planifiez un temps pour chaque tâche. Surestimez toujours le temps que vous allez mettre à la réalisation d’une tâche. Vous éviterez ainsi la déception, qui pourrait vous décourager
Ensuite, identifiez vos moments les plus productifs. Si, par exemple, vous êtes plus concentré dans la matinée, consacrez cette période aux projets les plus complexes.
Il est conseillé ensuite de bien gérer son temps. Fixer un moment pour accomplir la mission exigée. Si possible, vous pourrez vous isoler des éléments perturbateurs habituels tels que le téléphone, les emails ou encore vos collègues qui ont toujours quelques choses à vous demander. Pour que cela soit efficace, vous devez prendre soin de prévenir l’entourage de votre «non-disponibilité» en leur indiquant précisément les horaires.
Fractionner les tâches est une bonne idée. Plus une tâche est petite, plus il vous sera facile de vous y mettre, car c’est souvent quand on se sent dépassé que la motivation diminue et que l’on abandonne. Décomposez le travail à effectuer en plusieurs petites taches et planifiez une échéance pour chaque tâche.
Astuce: Débarrassez-vous des tâches les plus dures en premier. Cela vous donnera du courage pour vous attaquer aux autres tâches.
Lorsque vous n’arrivez pas à vous concentrer, pas la peine de vous acharner, faites une pause.
Pas de distraction. Téléphone, emails, Facebook, Twitter… Autant de sources de distraction qu’il faut éviter. Fermez-les ou éteignez-les lorsque c’est possible et accordez-vous des moments définis, Si vous n’arrivez pas à ne pas aller surfer sur le net pendant que vous travaillez sur l’ordinateur, vous pouvez télécharger une application qui vous bloque l’accès à certains sites internet (sinon tous) pendant une période de temps.
La procrastination, un trouble ?
Il y a des gens pour qui la procrastination est une perturbation de la vie. Elle peut influencer leur statut social en affectant négativement leur situation financière. En outre, les procrastinateurs ne sont pas en mesure de modifier leur comportement, ce qui retarde les choses pour plus tard. C’est ainsi qu’ils sont pris dans le cercle vicieux du stress et de la procrastination.
Comment ce type de procrastinateurs agissent ? Ils pensent à une tâche qu’ils ne veulent pas ou que ne peuvent pas accomplir, ce qui suscite de vives inquiétudes. La procrastination procure un certain soulagement pendant un certain temps, mais la pensée du travail qu’ils ont reporté reste au fond de leur esprit et ne leur permet pas de se reposer. Une pression continue affecte rapidement leur santé – irritabilité, inattention, maux de tête, insomnie – ce ne sont que quelques-uns des effets du délai des tâches. La situation est encore plus grave si la procrastination survient à la suite d’une névrose ou une dépression, précise le site gravite.fr
La névrose d’anxiété peut être une autre raison pour ranger les choses. Les personnes qui en souffrent ressentent une agitation permanente. L’inquiétude pour leur propre santé, leur sécurité et leur famille occupe beaucoup de leur temps et il ne leur reste plus assez de temps pour faire autre chose. Cela contribue également à la procrastination. Comment s’assurer que la névrose en est la cause ? La maladie se manifeste par de la fatigue, de l’insomnie, de l’irritabilité, des tensions, une arythmie
La dépression est une maladie très grave dans laquelle le cerveau cesse de fonctionner de manière rationnelle en raison de changements chimiques qui se produisent en son sein. Une personne déprimée est faible d’esprit, envahie par la tristesse et le désespoir. Le trait caractéristique est le manque de volonté et le manque d’énergie.