Par: Ingi Amr
Avez-vous essayé de transformer des objets ordinaires en véritables refuges pour vos plantes ? Objectif : un jardin zéro plastique. Voici comment faire un recyclage en toute créativité pour un jardin zéro déchet.



Pas besoin de racheter des pots classiques pour cultiver votre jardin. Votre quotidien est plein de contenants oubliés prêts à renaître sous une nouvelle forme. Vieilles boîtes de conserve, paniers défraîchis… chaque objet dormant prend une autre ampleur dès qu’il s’invite au jardin.
Dites adieu au plastique envahissant. Chaque pot plastique évité, c’est autant de ressources économisées et de déchets en moins à gérer. Recycler ou détourner permet de faire des économies substantielles, tout en offrant des contenants souvent plus robustes et personnalisés que les produits neufs.
Boîtes en métal ou verre
Qui n’a jamais entassé une boîte de bonbons colorée ou gardé un bocal de confiture vide « au cas où » ? Ces objets du quotidien, habilement détournés, deviennent les stars d’un jardin zéro plastique. Des boîtes à biscuits lithographiées, des bocaux à fermeture clip ou des pots à olives chinés font des cache-pots qui allient style vintage et authenticité. Ils se glissent parfaitement sur le rebord d’une fenêtre, organisent une mini-serre sur un balcon…
Conseils pratiques
L’essentiel, pour planter, c’est de garantir le drainage : percer quelques trous au fond des boîtes ou bocaux (toujours avec prudence), et placer une couche de billes d’argile, de tessons de pots cassés ou de cailloux pour éviter que l’eau y stagne, conseille 20 Minutes. Astuce : pour des bocaux en verre, glisser la plante dans un pot plastique récupéré, quelques tailles en dessous, pour pouvoir la sortir facilement lors de l’arrosage et éviter l’excès d’humidité.
Paniers, cagettes et corbeilles :
Rien ne vaut le charme d’un panier oublié ou d’une cagette du marché reconvertis. Les corbeilles tressées offrent de la verticalité : suspendues aux branches ou aux rambardes, elles mettent instantanément en valeur géraniums, pensées ou suspensions inédites.
Le bois ou l’osier, s’ils sont pleins de poésie, n’aiment ni l’humidité stagnante ni les intempéries répétées. Pensez à doubler l’intérieur avec une vieille toile cirée, des sacs de terreau réutilisés ou même des sacs à vrac troués avant d’y installer la terre. Cela prolonge la vie du contenant et préserve la beauté du tressage.
Textiles ressuscités
Un pantalon troué, une chemise démodée ou un sac à vrac devenu inutilisable. A partir de ces derniers vous pouvez fabriquer des jardinières personnalisées. Coupés, cousus ou noués, ces tissus se prêtent à toutes les fantaisies : une poche de jean devient cache-pot pour un cactus, un sac de toile accueille les jeunes salades, un vieux torchon doublé fait un excellent support pour graines à germer. Il suffit parfois de quelques épingles à nourrice, d’une agrafeuse ou de fil et d’une aiguille pour assembler…
Objets inattendus
Un arrosoir fêlé, des bottes usées ou un seau percé, comme terre d’accueil ! C’est ça l’innovation !
Un arrosoir percé est parfait pour accueillir une plante retombante, une botte de pluie hors d’usage fait une jardinière idéale pour une plante grimpante, un seau ébréché trouve facilement sa place au potager. Vaisselle dépareillée, théières ébréchées, tasses solitaires… tout peut être réinventé.