La présidente du Conseil National de la Femme (CNF), Dr Maya Morsi, a déclaré que de grands progrès avaient été réalisés ces dernières années au niveau mondial pour assurer la protection et les droits juridiques de la femme; cependant le système juridique a encore besoin de garantir l’accès de la femme à la justice et de lui épargner toute discrimination ou tout abus, a-t-elle préconisé.


Dr Maya Morsi s’exprimait à la conférence organisée par la Banque Mondiale (BM) et la Société financière internationale (SFI), membre du Groupe de la BM, pour discuter de certaines réformes juridiques et d’autres mesures susceptibles de soutenir les politiques visant à promouvoir l’égalité juridique de la femme et sa participation à l’activité économique au Moyen-Orient et en Afrique du Nord.
Elle a souligné que les 8 dernières années avaient connu des progrès remarquables dans les réformes juridiques pour l’autonomisation de la femme égyptienne en général et son autonomisation économique en particulier.Dr Maya a ajouté que la plus récente de ces réformes avait été annoncée dans les directives présidentielles depuis quelques jours pendant la fête du travail, qui stipulent que les ministères et les parties concernés, en coordination avec le secteur privé, doivent achever rapidement les procédures visant à atteindre l’égalité des sexes dans le domaine du travail.


Les réformes, a-t-elle rappelé, comprennent entre autres la création d’un environnement de travail sûr, l’augmentation des emplois offerts aux femmes et leur intégration sur le marché du travail, le développement de leurs compétences et la protection de la femme active.


La présidente du CNF a passé en revue les réalisations accomplies en faveur de la femme dans ce domaine, soulignant que le CNF avait ajouté, dans sa nouvelle proposition relative à la loi sur le travail, un article interdisant toutes les formes de harcèlement sexuel, de violence, d’agression, d’exploitation et d’abus de pouvoir sur le lieu de travail.