Dans la Nouvelle République, l’Etat adopte de nouvelles approches en vue d’améliorer la vie des citoyens en rendant ceux-ci plus conscients et plus responsables. Le projet national de la lecture est donc un de ces outils. C’est un processus culturel, à travers lequel plus d’attention est accordée aux jeunes, pour former de nouvelles mentalités ouvertes et conscientes des problèmes de la société, et surtout capables de changer et de faire une différence.
Par: Névine Ahmed
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“Le projet national de la lecture est, non seulement, un moyen efficace pour mettre en exergue notre culture et notre identité mais aussi un outil d’enrichissement sur le plan personnel”. Par ces mots, le lauréat du 1er Prix de la 3e édition dudit projet, Ayman Atef s’est exprimé lors de la cérémonie de remise de prix.
Travaillant sur plusieurs chantiers, l’Etat a diversifié ses stratégies de développement des différents secteurs dont, notamment, ceux des sports et de la culture, dans l’objectif de hausser la sensibilisation quant à la culture de la lecture et son importance, non seulement au niveau pédagogique, mais également au niveau des jeunes étudiants, pour pouvoir former une génération de nouveaux décideurs, capables de diriger dans les différents domaines.
Le projet national de la lecture vise en premier lieu, affirment les experts, à affirmer que même si lire un livre peut prendre du temps, ce temps n’est pas gaspillé en vain, notamment au temps où la technologie gagne considérablement du terrain. Il a été incontestablement établi que la technologie a détourné les enfants aussi bien que les jeunes de la lecture, ce qui a poussé l’Etat égyptien à créer de nouvelles idées pour attirer à nouveau les jeunes vers la lecture, en renforçant leurs compétences culturelles, leur coopération et leur échange d’expériences. Il fallait aussi parallèlement à ces démarches, améliorer la qualité du produit culturel égyptien pour le rendre plus attrayant.
Parrainé par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, conjointement avec l’Institution de la Recherche scientifique aux Emirats arabes unis, le projet national de la lecture est devenu une heureuse occasion pour faire la lumière sur les efforts égyptiens visant à enrichir les bibliothèques et les institutions communautaires et éducatives, conformément à la Vision 2030 de l’Egypte, pour réaliser la primauté culturelle aux niveaux régional et mondial.
Pour cette 3e édition, c’est Ayman Atef Yéhia Mohamed, étudiant en 4e année à la Faculté de médecine dentaire de l’Université de Mansoura, qui a remporté le 1er Prix, le “Diamond Reader” et un prix financier s’élevant à un million de LE.
L’une des conditions du concours est de choisir 30 livres à lire à partir du mois de septembre jusqu’au mois de juin. Ledit concours concerne également les enseignants, mais dans un format différent dans le fait qu’il juge la contribution des enseignants et les méthodologies qu’ils utilisent pour hausser le niveau de sensibilisation, culturelle et des connaissances chez les Egyptiens.
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