Y a-t-il des solutions urgentes à adopter durant les prochains jours, pour alléger la crise de la baisse de la valeur de la livre égyptienne face au dollar et la flambée des prix ? , s’interroge Emad Eddine Hussein dans un article publié par le quotidien Al-Shorouk. Probablement il existe des solutions de moyen et de long terme chez le Gouvernement mais nous parlons de solutions qui puissent arrêter le recul de la livre face au dollar et par conséquent arrêter la flambée quotidienne des denrées. Le facteur important et urgent maintenant est la disponibilité des devises pour le dédouanement des marchandises dans les ports (…)
Nous savons qu’environ 22 milliards de dollars d’argent chaud ont quitté l’Egypte durant les mois derniers comme résultat de la crise économique mondiale. Cette sortie de l’argent a causé plusieurs difficultés pour l’économie égyptienne et constitue l’une des causes de la crise actuelle. Les devises qui entrent en Egypte par an comptent 45 milliards de dollars d’exportations ; 32 milliards de virements de la Diaspora, 14 milliards comme recettes de tourisme et 8 milliards comme recette du Canal de Suez, outre les IDE (…)
Selon le président du comité du plan et du budget au sein du Parlement, Dr Fakhri Fekki, une somme de 15 milliards de dollars doit se trouver dans le Trésor durant les six prochains mois : 4 milliards depuis le Canal et 7 milliards comme recettes d’exportation du gaz (…)
D’après les prévisions de la compagnie « Naïm », les procédures adoptées par le Gouvernement – critiquées par les masses – engendrera un afflux de devises durant la prochaine période. Il s’agit d’une somme estimée à 10 milliards de dollars dont une tranche du prêt du FMI, et une somme de 5 milliards de dollars provenant des partenaires au développement et d’investissements des pays du Golfe.
Ces afflux seront très importants pour garantir la stabilité du taux de change et éliminer des risques de liquidité qui empêchent les investisseurs d’opter pour de nouvelles affaires liées au marché des changes. Pourtant, la compagnie prévoit une nouvelle baisse de 5% dans la valeur de la livre (…)
Ces détails semblent ne point intéresser le citoyen égyptien qui ne comprend l’économie que d’une façon simple : comment tout cela se reflète sur son niveau de vie et est-ce que son revenu sera suffisant ou non.