Jana Mohamed Nabil est à la fleur de l’âge. Son rêve depuis sa tendre enfance est de devenir artiste. Sa famille l’a encouragée pour donner des ailes à son petit côté créatif. Ayant obtenu son Bac, Jana n’hésite pas à s’inscrire à la Faculté des Beaux-Arts, spécialisation architecture.
Pour elle, l’objectif était de poursuivre sa véritable vocation et mieux connaître le monde de l’art. C’était un choix que ses parents ont tout de suite soutenu, espérant que leur jeune fille réalise ses rêves et parvienne à s’élancer dans les cieux de l’art. Jana Nabil peut enfin découvrir l’univers de l’art de manière académique et très professionnelle. L’activité qui lui tient à cœur est surtout la photographie. Prendre des photos est pour la jeune femme la possibilité de pérenniser un instant, lui donner âme. « Au début, quand j’ai commencé à prendre des photos, je ne savais pas très bien manipuler ni les caméras, ni les différents outils.
Du coup, les images que j’ai capturées n’étaient pas si captivantes que ça. Personne ne m’encourageait. Cela ne m’a pas dissuadée. Je continuais toutefois de m’intéresser davantage à ce domaine et à développer mes compétences », a-t-elle confié au Progrès Egyptien. Petit à petit, sa passion devient son essence de vie et ses photographies commencent à attirer les regards. « Ma famille, surtout ma mère Mona Farid et mon professeur de mathématiques qui lui-même adorait la photographie m’ont encouragée. Leur soutien était d’une grande importance et a réellement changé ma vie », a-t-elle ajouté.
Et de poursuivre: « Depuis que j’ai commencé mes études à la Faculté des Beaux-Arts, ma passion de l’art a pris un véritable élan. De plus en plus, mes yeux deviennent sensibles à la beauté et à la splendeur. Je peux m’arrêter au beau milieu de la rue sans faire attention si une voiture va m’écraser ou si je suis en retard. Mon objectif est surtout de faire la meilleure photo possible. C’est ce qui compte pour moi. J’adore surtout prendre en photo les gens ordinaires, les femmes aux traits égyptiens authentiques et les lieux historiques ».
Et Jana Farid de conclure : « Je souhaite faire revivre des êtres en chair et en os, ainsi que des lieux mythiques dans mes photos. L’Egypte est surtout ma muse ».