Alors que beaucoup de gens se moquent de la conduite des voitures par les femmes, la plupart d’entre elles ont réalisé toutes les normes. EIles ont réussi dans le cockpit. L’histoire de l’aviation a vu la participation de nombreuses femmes qui ont joué un rôle décisif dans la profession aéronautique.
Le début remonte à 1933, avec la pionnière et enseignante de l’aviation égyptienne, Lotfia Al-Nadi, la première fille égyptienne, arabe et africaine et la deuxième femme au monde, à détenir le titre de capitaine pilote en obtenant un diplôme officiel, une licence de vol.
Ce article présente quelques modèles de femmes égyptiennes qui ont brillé dans ce domaine.
Lotfia Al-Nadi
Lotfia Al-Nadi est la première femme égyptienne à piloter un avion, et la deuxième femme au monde à piloter un avion en solo entre Le Caire et Alexandrie, où elle n’a été précédée en solo que par l’Américaine Emilia Earhart. Lotfia, comme d’habitude, était pionnière dans les pays arabes et africains, et elle a obtenu un permis de vol en 1933, Cette licence était la 34e au niveau de l’Egypte, ce qui signifie que seuls 33 hommes avaient obtenu leur diplôme avant elle. Cette pilote chevronnée a participé à de nombreuses compétitions aéronautiques internationales, elle a ouvert les portes aux femmes du monde arabe pour entrer dans le monde de l’aviation. C’est ainsi qu’elle a également encouragé les femmes arabes à croire en l’idée qu’elles pouvaient travailler comme les hommes.
Capitaine Aziza Moharram Fahim
Elle est considérée comme l’une des premières femmes égyptiennes à entrer dans le domaine de l’aviation civile, et elle a rencontré de grandes difficultés au début pour continuer ses études secondaires. Mais avec sa volonté de fer, elle a terminé le lycée en 1943. Elle affronte le deuxième obstacle de sa vie, qui est son rêve d’étudier l’aviation, et elle défie tout le monde pour la deuxième fois d’étudier à la Faculté d’aviation en 1945.
Sa vie était pleine d’embûches. A chaque fois, elle devait faire face à des défis et se heurter à des obstacles.
Les difficultés et défis ne s’arrêtent pas là, après avoir cumulé le nombre d’heures de vol homologuées (200 heures), il est temps de réaliser son rêve de piloter des avions, mais elle a été choqué par le refus de son directeur sous prétexte qu’il n’y a pas de femme au monde qui pilote un avion. Après de laborieuses tentatives, elle a réussi à le convaincre. Dès que la capitaine Aziza est montée à bord de l’avion, elle a été surprise par la grande colère des passagers qui se sont révoltés et ont dénoncé qu’une femme les conduise .
Elle a dû voler à l’intérieur de l’institut, soit dans des avions privés, soit pour transporter certains hommes d’affaires vers leur lieu de travail. La capitaine Aziza a réussi à devenir instructeur de vol à l’institut. Elle est devenue la première directrice de l’institut en 1958, après avoir effectué 22 000 heures de vol, dont un vol au-dessus de l’Université du Caire pour larguer des publicités invitant les étudiantes à apprendre à voler. L’Association des compagnies aériennes l’a honorée après l’obtention du diplôme de 300 pilotes égyptiens, arabes et africains.
Capitaine Névine Darwich
Elle est vraiment douée et très distinguée, et elle se caractérise par son agilité et son sang-froid tout en volant en toutes circonstances.
La capitaine Névine Darwich est la première femme égyptienne à avoir piloté avec sa première assistante, Alia Al-Muhairi, le plus gros avion du monde, l’Airbus A380, et elle a une grande expérience dans le domaine de l’aviation, et se caractérise par le calme et l’aplomb en vol en toutes circonstances à tel point que la compagnie aérienne lui a confié la responsabilité de piloter le plus gros avion de passagers au monde, l’avion à deux étages qui fonctionne avec quatre réacteurs .
Névine conseille à chaque femme égyptienne de toujours suivre son rêve et de se fixer un objectif. Rien du tout ne peut s’opposer à sa réalisation, elle a encouragé toutes les femmes à exceller dans leur domaine.
Capitaine Noha Ibrahim
Elle est la première femme égyptienne à entreprendre la tâche de formation sur un avion de ligne, et elle a rejoint la compagnie Air Cairo, affiliée au ministère de l’Aviation, en décembre 1995 sur le modèle Airbus 600, puis elle a été promue au travail sur Airbus 340 en 2005, puis formatrice Smilator en 2016 jusqu’à aujourd’hui . En tant que formatrice sur un avion de ligne, elle exprime toujours sa fierté d’avoir été la première Égyptienne à entreprendre la tâche de formation sur les avions de ligne.
Capitaine Hasnaa Taymour
Elle est la première femme égyptienne à obtenir le grade de capitaine à EgyptAir. Elle ne s’attendait pas à ce qu’elle continue dans ce travail peu familier aux femmes, et son rêve était précisément de travailler pour la compagnie “EgyptAir”, et en effet elle l’a rejointe en 1995. Ensuite, elle a commencé à travailler comme copilote puis pilote dans la même compagnie.
Capitaine Dina Daoud
Elle est la deuxième femme arabe et africaine à occuper le poste de chef adjoint du département africain de l’organisation Ninety-Nine Women Pilots après la capitaine Lotfia Al-Nadi, qui a créé le département arabe de l’organisation en 1989. Elle a étudié l’aviation en Amérique, ensuite, elle a obtenu une bourse pour terminer ses études en Egypte à l’organisation Ninety-Nine. La bas, la capitaine Dina était un modèle honorable pour la femme égyptienne qui a pu voler avec ses rêves dans le ciel et remporter de nombreux succès qui ont fait d’elle un bon exemple à suivre.
Capitaine Heba Darwish
Capitaine pilote à EgyptAir, voler était un rêve pour elle, et elle a rencontré des difficultés au début car il était de coutume que les hommes soient pilotes, et le nombre de femmes dans ce domaine était très faible. Mais elle a insisté pour réaliser son rêve et a étudié l’aviation aux États-Unis d’Amérique. Elle a postulé trois fois pour travailler à EgyptAir jusqu’à ce qu’elle soit enfin acceptée.
