Après avoir obtenu son diplôme de la Faculté d’éducation artistique de Zagazig en 1998, il a travaillé comme professeur de dessin, convaincu de transmettre à la nouvelle génération l’amour de l’art et de la vie.
Il considère l’année 2015 comme le vrai début pour lui où il a fait une statue de champ de 4,20m de haut dans la ville de Zagazig, en forme cheval de ferraille… Et la statue a réussi si bien qu’il a reçu une bourse à temps plein du ministère de la Culture pendant 3 années consécutives.
Durant les 3 ans, il s’est consacré au travail artistique, à la recherche de nouveaux succès et essayant de découvrir le monde de la sculpture à partir de la ferraille, mettant devant lui une photo des œuvres de son professeur, l’artiste Salah Abdel Karim, l’un des plus pionniers importants de la sculpture de ferraille.
Le succès ensuite se succède. D’autres statues ont vu le jour, celle de Néfertiti, la statue d’Horus, haute d’un mètre, puis la statue du joueur de harpe.
Mes études d’art ont fait de moi l’un des amoureux du goût artistique. Je regarde les œuvres et recherche le sens caché dans le travail..Il y avait toujours un dialogue entre les merveilleuses œuvres d’art et moi, et j’ai souhaité qu’un jour arrive et que mes fans puissent discuter avec moi de mes œuvres. .
La ferraille est difficile à manipuler ou à contrôler. Il y a toujours un défi entre la jonque et moi. Un dialogue qui ne se termine pas tant que l’œuvre n’est pas terminée. Parfois elle me conquiert et parfois je la force..Jusqu’à ce que nous nous unissions et le résultat final sera cette œuvre qui impressionne les spectateurs.
C’est ma vie et mon plaisir à travers lesquels je trouve le plus haut degré de plaisir.” A cité l’artiste Hossam Hussein. J’aime établir le concept d’identité. Je souligne notre égyptologie ainsi que notre identité contemporaine. Je recherche l’Egyptien dans tous les domaines. J’espère présenter les symboles qui donnent à nos générations futures certaines des valeurs perdues. Je me prépare actuellement pour une grande exposition à la galerie Samah. Mon expérience portera sur les fenêtres, des fenêtres d’espoir, de rêve et d’avenir et ce à travers les gens, les oiseaux et les animaux. Les œuvres parlent de l’identité égyptienne populaire à l’ère moderne à travers une forme esthétique plus ancienne. Il existe également des morceaux de ferraille d’une manière différente. J’essaie de les recycler dans une image esthétique délicieuse qui appelle à l’optimisme et à l’amour.