La littérature est inéluctablement un art sans bornes qui inspire tant d’autres arts et artistes. En cela, la littérature arabe ne fait pas exception à la règle. De nos jours encore, l’écrivain Ahmed Mourad continue à inspirer de nombreux films. Récemment, c’était son œuvre littéraire intitulée « 1919 » qui s’est transformée en un film qui a réalisé un énorme succès et qui est baptisé « Kira et le djinn ». Un effort intense pour transformer encore une fois un livre en film, mais le résultat est tout de suite foudroyant.
Pourtant, beaucoup de spectateurs font l’éloge des œuvres écrites plus que celle présentées sur l’écran. Mais, toutefois, ce qui est présenté sur l’écran laisse une empreinte inédite par comparaison à d’autres films. Cela a commencé en Egypte depuis longtemps et cette tradition s’est poursuivie jusqu’à nos jours. Ahmed Mourad a réussi à perpétuer la tradition commencée par les grands hommes de la littérature arabe, notamment Naguib Mahfouz et Ihssan Abdel-Qodous.
Naguib Mahfouz est l’un qui a le plus excellé en la matière. Evidemment, pour faire réussir, les œuvres littéraires sur l’écran. Il est indispensable de recourir à des acteurs de calibre. C’est d’ailleurs ce qui a eu lieu avec « Kira et le djinn ». Parmi ces acteurs qui ont beaucoup représenté les œuvres littéraires les plus importantes de Naguib Mahfouz figure Nour Al-Chérif. Il est considéré comme l’un des artistes les plus visibles dans les drames basés sur les romans de Naguib Mahfouz et ces jours-ci à l’occasion de la commémoration de sa mort, nous nous souvenons de nombreux romans qu’il a présentés sur l’écran de cinéma.
Commençons par « Qasr Al-Chouk » (Palais des Passions) Nour Al-Chérif y a commencé sa carrière artistique en 1967 après avoir obtenu son diplôme de l’Institut supérieur des arts dramatiques.
En 1970, Al-Chérif incarne le film « Le Mirage » de Mahfouz, et le film tourne autour du héros Kamel qui raconte ses souvenirs depuis l’enfance, ce qui signifie que les souvenirs et les événements racontés viennent du point de vue du héros lui-même, comme Kamel se souvient de sa petite enfance où il s’est retrouvé dans la maison de son grand-père maternelle. Un type de films qui peut ne pas séduire le grand public, mais Al-Chérif a su présenter le rôle avec excellence et génie invitant le spectateur a partagé les sentiments et les émotions des personnages.
La liste est extrêmement longue, et beaucoup de romans ont été présentés sur l’écran du cinéma ou encore le petit écran. Pour certains critiques, ces œuvres réussissent sur l’écran, même si elles sont adaptées différemment et même si les livres sont bien plus intéressants, vu leur vraie qualité. Beaucoup insistent que la vraie qualité s’impose à l’écran.
C’est une règle qui a été confirmée par des années à travers les séries télévisées rédigées par le grand écrivain Oussama Anwar Oukacha. En somme, la plume tracerait la beauté et la particularité de l’écran.