« La fierté de l’histoire et de l’esprit des peuples » est l’héritage légué par les grands-parents à leurs enfants et petits-enfants à travers les âges, et qui trouve toujours des gens qui le défendent et font tout pour le protéger.
Entre Venise et la «Gallerie Alef» des produits du patrimoine égyptien, Le Progrès Egyptien a eu l’occasion d’observer la passion d’une famille pour le patrimoine.
«Venise» qui était autrefois célè- bre pour la fabrication des tissus en velours, ne compte aujourd’hui qu’une seule famille des plus anciens fabricants de velours, car ils possèdent un atelier qui date de plus de 500 ans, l’atelier Bevilacqua, où ils produisent du velours et de la soie de la même manière tradition- nelle utilisée depuis 500 ans.
Bien qu’ils soient confrontés à des difficultés à l’heure actuelle, car certains détails ne peuvent pas être produits avec des machines modernes, ils luttent pour mener à bien leur mission de protection du patrimoine. Alberto Bevilacqua, un membre de la famille, admet qu’il est devenu difficile de trouver des artistes qui ont la passion et la patience pour ce métier comme il l’était au passé.
En Egypte, plus précisément au quart- ier de Zamalek, se trouve la Gallerie Alef, ce lieu qui regroupe toutes les créations de Mme Najiba Maysser, originaire de Shawam Egypte, une amoureuse de l’art et de la broderie, et sa fille Lulia Damerji.
savoir, appellation qu’a don- née Mme Najiba à l’exposition. «Mon message à travers l’exposition Alef, dit-elle, a dépassé un quart de siècle. C’est une traduction des rêves, de l’imagination et de l’innovation produits par d’éminents artisans dans tous les domaines ». Là, toutes les créations avec sa fille Lulia portent la marque «Made in Egypt ».
Le lieu comprend des meubles, des textiles exclusifs et des décora- tions artisanales réalisées par une fabrication purement égyptienne et par des mains égyptiennes pleines de charme oriental, ces mains préser- vent l’empreinte culturelle et patri- moniale avec des touches modernes.
Najiba parle du type de patri- moine qu’elle préserve à travers ses œuvres, soulignant que la région ori- entale est riche de divers trésors pat- rimoniaux. C’est pourquoi les matières premières qu’elle utilise dans ses œuvres sont des matières naturelles, notamment le tissu naturel, à condition que son fond soit brut et localement égyptien pour encourager les artisans et faire revivre le patrimoine.