Les yeux du monde, notamment les intéressés par les questions climatiques, sont braqués sur l’Egypte, précisément sur Charm Al-Cheikh, qui abrite la 27ème conférence des Nations Unies pour le climat, COP27. Un événement à laquelle ont assisté les plus grands leaders de la planète entre autres le président américain Joe Biden et le président français Emmanuel Macron. Les médias, nationaux,régionaux et internationaux, s’intéresse à la COP27 et à aux questions qui y sont abordées. Nombre de titres dans les journaux et sites jettent la lumière sur la tenue de la COP27.
Les médias nationaux et régionaux
Par: Dalia Hamam
El-Youm El-Sabie
Une caricature a été publiée par le site El-Youm El-Sabie, qui met en garde contre le réchauffement climatique en l’illustrant comme un iceberg vers lequel la planète se dirige. Le réchauffement est en train de s’accélérer. L’intensité du changement climatique croit et ses conséquences deviennent plus dévastatrices. En fait, il existe un paradoxe : plus la situation empire sur le terrain, plus la volonté politique semble reculer ! Le problème n’est pas uniquement lié au nonrespect des Accords de Paris.
Le vrai dilemme est que même si les engagements étaient complètement respectés, ils nous mèneraient encore à plus de 3 degrés, c’est-à-dire à une catastrophe. Espérons que la COP27 puisse dynamiser l’action climatique à l’échelle mondiale. Une mobilisation mondiale est indispensable pour sauver la planète.
Agence de presse de Moyen-Orient
L’Agence de presse de Moyen-Orient a, pour sa part, publié un article expliquant que Charm El-Cheikh» a réussi à créer une nouvelle paix mondiale entre l’humanité et la nature. Cette ville de la paix, a achevé tous les préparatifs pour accueillir les invités du «Sommet pour la préservation de la paix de la planète, le 27e Sommet des États parties à la Convention des Nations Unies sur les changements climatiques (COP 27). En effet, les yeux du monde sont braqués sur cette ville merveilleuse, qui tout au long de son histoire a été témoin de sommets et de conférences remarquables dans le but d’apporter la paix dans toutes les parties du monde et dans les milieux régionaux et internationaux, pour créer cette fois-ci une paix d’un autre genre: une paix pour sauver la planète et toute l’humanité, une paix entre l’Homme et la nature, une paix qui surmonte les conflits, guerres et crises afin d’établir un consensus international qui protège la planète des dangers du changement climatique, à travers la solidarité des pays après que la nature avait montré les dents et menacé la terre . En vue de recevoir les invités de l’Egypte de la 27e session de la Conférence sur le climat, l’aéroport international de Charm el-Cheikh est sur le qui-vive pour assurer toute les facilités aux invités de la conférence, et un grand nombre de bus ont été affectés pour transporter les participants vers leur lieu de résidence et d’autres bus qui les emmènent des hôtels au siège de la conférence. Les rues de la ville – des Dimanche 13 Novembre 2022 Média COP27 Par : Ingi Amr 09 de la COP27 ? régionaux le président américain Joe Biden et le président français Emmanuel Macron. Les médias, nationaux, et internationaux, s’intéresse à la COP27 et à aux questions qui y sont abordées. Nombre de titres dans les journaux et sites jettent la lumière sur la tenue de la COP27. ” Les médias internationaux Africanews COP27 : Un rendez-vous diplomatique incontournable pour l’Egypte L’Egypte a multiplié les appels aux dirigeants du monde pour faire de ce sommet climatique un rendez-vous diplomatique incontournable (…). La communauté internationale dit vouloir contenir en 2100 le réchauffement de la planète à 1,5°C de plus qu’à l’ère pré-industrielle –un objectif pour l’heure hors d’atteinte, puisque nous sommes déjà à près de 1,2°C. Pour ce faire, les pays pauvres réclament des aides pour compenser les «pertes et dommages» dus au changement climatique auquel ils sont les plus exposés. Mahmoud Mohieldin, haut responsable onusien pour l’action climatique, a récemment salué «la promesse d’un certain nombre de pays de remplir leur part de l’engagement de Copenhague de fournir 100 milliards de dollars par an» même si ce montant «ne représente que 3% des besoins». Pour le patron de l’ONU Antonio Guterres, «les engagements collectifs des gouvernements du G20 sont trop faibles et arrivent trop tard». (…) Le point COP27 : L’Egypte appelle à se confronter à la réalité Dans un contexte géopolitique où la question du changement climatique n’est pas la priorité et où les progrès pour le combattre patinent, l’Egypte, qui préside la COP27, appelle le monde à «se confronter à la réalité» pour parvenir à des résultats. «En raison de la situation géopolitique, la question du changement climatique recule» sur la scène internationale, commente La tribune Climat : « A la COP 27, réglons les problèmes de l’Afrique en mettant l’argent sur la table » l’ambassadeur égyptien Mohamed Nasr lors d’un récent entretien avec l’AFP en marge de négociations intermédiaires sur le climat à Bonn. L’Egypte assurera la présidence de la conférence de l’ONU sur le climat COP27 qui a lieu en novembre à Charm elCheikh. Mais depuis la COP26 à Glasgow où les Etats s’étaient engagés à renforcer leur ambition climatique, la Russie a envahi l’Ukraine, entraînant une crise économique, énergétique et alimentaire mondiale. Et l’espoir de maintenir un élan pour l’action climatique s’amenuise. «Nous faisons face à un défi immense», reconnaît Mohamed Nasr. «Il est temps de se confronter à la réalité. Nous avons planifié et encore planifié», mais désormais la question doit être: «est-ce que ça donne des résultats sur le terrain ou non» ? (…) L’opinion deux côtés – ont été peintes en vert, «un symbole de la nature et un symbole de paix.»
Agence de presse des Émirats
L’agence de presse des Émirats, WAM a publié une interview avec le Gouverneur de Charm Al-Cheikh, Khaled Fouda à l’occasion de la COP27. « Charm Al-Cheikh s’est transformée en une ville verte, intelligente, numérique et sécurisée”. Le Gouverneur a passé en revue les efforts déployés pour accueillir la COP27. La ville a fait l’objet d’une planification. Les routes ont été élargies. Les transports sont devenus intelligents. Des mesures ont été adoptées pour dépendre sur l’énergie renouvelable. Outre la gestion des déchets, l’augmentation des superficies vertes. Quant à l’aéroport de Charm Al-Cheikh, sa capacité a été élevée à 10 millions de passagers par an. Fouda a, par ailleurs, loué les efforts synchronisés pour placer Charm AlCheikh sur la carte mondiale. Efforts grâce auxquels les yeux du monde seront braqués sur cette ville. En ce qui concerne l’échelle sécuritaire, plus de 1000 caméras sont connectées au réseau de sécurité de la ville. Les chauffeurs de taxis quant à eux, ils porteront dorénavant un uniforme commun.
Le paiement électronique sera disponible. Il est à noter que 800 taxis ont été transformés pour fonctionner au gaz naturel. “Pour transformer Charm Al-Cheikh en ville verte, il a été question de moderniser les hôtels dont 90% fonctionnent par énergie solaire. Sans oublier les services d’intérêt extra rapides. Le message que l’Egypte adresse au monde en abritant la COP27 est le fait de présenter un modèle de villes amies de l’environnement. Outre le fait que par la volonté, l’Egypte est capable de tout réaliser.
Les médias internationaux
par:Ingi Amr
Africanews
COP27 : Un rendez-vous diplomatique incontournable pour l’Egypte
L’Egypte a multiplié les appels aux dirigeants du monde pour faire de ce sommet climatique un rendez-vous diplomatique incontournable (…). La communauté internationale dit vouloir contenir en 2100 le réchauffement de la planète à 1,5°C de plus qu’à l’ère pré-industrielle –un objectif pour l’heure hors d’atteinte, puisque nous sommes déjà à près de 1,2°C. Pour ce faire, les pays pauvres réclament des aides pour compenser les «pertes et dommages» dus au changement climatique auquel ils sont les plus exposés. Mahmoud Mohieldin, haut responsable onusien pour l’action climatique, a récemment salué «la promesse d’un certain nombre de pays de remplir leur part de l’engagement de Copenhague de fournir 100 milliards de dollars par an» même si ce montant «ne représente que 3% des besoins». Pour le patron de l’ONU Antonio Guterres, «les engagements collectifs des gouvernements du G20 sont trop faibles et arrivent trop tard». (…)
Le Point
COP27 : L’Egypte appelle à se confronter à la réalité
Dans un contexte géopolitique où la question du changement climatique n’est pas la priorité et où les progrès pour le combattre patinent, l’Egypte, qui préside la COP27, appelle le monde à «se confronter à la réalité» pour parvenir à des résultats. «En raison de la situation géopolitique, la question du changement climatique recule» sur la scène internationale, commente l’ambassadeur égyptien Mohamed Nasr lors d’un récent entretien avec l’AFP en marge de négociations intermédiaires sur le climat à Bonn. L’Egypte assurera la présidence de la conférence de l’ONU sur le climat COP27 qui a lieu en novembre à Charm elCheikh. Mais depuis la COP26 à Glasgow où les Etats s’étaient engagés à renforcer leur ambition climatique, la Russie a envahi l’Ukraine, entraînant une crise économique, énergétique et alimentaire mondiale. Et l’espoir de maintenir un élan pour l’action climatique s’amenuise. «Nous faisons face à un défi immense», reconnaît Mohamed Nasr. «Il est temps de se confronter à la réalité. Nous avons planifié et encore planifié», mais désormais la question doit être: «est-ce que ça donne des résultats sur le terrain ou non» ? (…)
La tribune
Climat : « A la COP 27, réglons les problèmes de l’Afrique en mettant l’argent sur la table »
Avant la COP27, les leaders africains s’activaient pour porter la voix du continent qui accueille la grande messe du climat pour la cinquième fois. Akinwumi Adesina, président du groupe de la Banque africaine de développement (BAD) pense qu’étant en terre africaine, il va falloir donner la priorité à la région faible émettrice de carbone, mais grande victime des dérèglements climatiques, en s’attaquant au nerf de la guerre : le financement. « Alors que nous allons à Charm al-Cheikh, mon message est le suivant : l’Afrique souffre de ce qu’elle n’a pas causé.
Le monde développé, il y a longtemps, a promis 100 milliards de dollars par an pour soutenir le f inancement climatique des pays en développement. Ce que nous obtenons jusqu’à présent, c’est beaucoup de discussions et aucun f inancement. Il est temps de mettre les fonds à disposition, car l’Afrique souffre énormément de l’impact du changement climatique. C’est la COP de l’Afrique, alors réglons les problèmes de l’Afrique en mettant l’argent sur la table », a martelé le président du groupe de la Banque africaine de développement (BAD) Akinwumi Adesina aux Nations Unies dont il a activement participé à la récente assemblée générale à New York. Pour un « plan » concret à Charm alCheikh.
Le patron de la BAD amplifie ainsi les multiples appels de leaders africains sur la nécessité de joindre la parole aux actes en matière de f inancement climatique en Afrique. Le sujet était encore au centre des échanges à la Pré-COP27 qui s’est tenue, en octobre à Kinshasa, en République démocratique du Congo (RDC). (…) A Charm-al-Cheikh, les pays africains en l’occurrence s’attendent de la part des pays développés à « un plan de mise en œuvre » de financement. Le plus faible émetteur de gaz à effet de serre (GES) au monde, environ 4%, le continent africain avec ses 54 pays cependant, subi de plein fouet les conséquences des dérèglements climatiques. (…)
L’opinion
L’Afrique fixe sa feuille de route pour la COP 27
Les pays africains mettent déjà la pression sur les pays industrialisés afin d’obtenir des financements pour exploiter des énergies fossiles comme le gaz Le rapport de la Fondation Mo Ibrahim, The Road to Cop27. Making africa’s case in the climate debate a été publié à l’occasion d’une conférence sur le changement climatique. Il dresse une analyse des défis et des perspectives de l’Afrique, plaide pour une adaptation de l’Accord de Paris aux besoins spécifiques des pays du continent dans le cadre d’une longue transition énergétique. Il sert de plaidoyer et de feuille de route avant que la COP 27 ne se déroule en novembre en Égypte.





