Par: Ingi Amr
Chaque année, en octobre, les horloges de plusieurs pays du monde reculent d’une heure, marquant ainsi le passage à l’heure d’hiver qui dure généralement jusqu’en mars. C’est notamment le cas des États membres de l’Union européenne (à l’exception de la plupart des départements français d’Outre-mer), selon Echo du mardi.
L’Union européenne n’est pas la seule à changer d’heure deux fois par an. Les États-Unis et le Canada le font également, bien qu’à des dates différentes et avec quelques exceptions, car certains États ou provinces ne l’appliquent pas (Arizona, Saskatchewan,…). Ailleurs dans le monde, le changement d’heure est également pratiqué en Iran, au Proche-Orient, en Nouvelle-Zélande et dans certaines régions d’Australie. En Amérique latine comme en Afrique, plusieurs pays l’ont pratiqué par le passé, mais peu d’entre eux ont conservé ce système de nos jours, comme le montre notre carte. D’autres régions ne l’ont même jamais appliqué, essentiellement autour de l’équateur.
Bien que plus de 140 pays l’aient mis en œuvre à un moment donné de leur histoire, moins de 40 % des États de la planète appliquent actuellement le changement d’heure. L’objectif initial de cette mesure était de faire correspondre les heures d’activités avec les heures d’ensoleillement, afin de limiter l’utilisation de l’éclairage artificiel et du chauffage. Mais son efficacité fait de nos jours de plus en plus débat et ses détracteurs lui reprochent également de potentiels effets néfastes sur la santé.
Lors d’une consultation menée par l’UE en 2018, la grande majorité (84 %) des Européens qui avaient répondu s’étaient prononcés en faveur d’une suppression du changement d’heure.