Par: Soha Gaafar

Onctueux, savoureux et riche en nutriments, le houmous est bien plus qu’une simple tartinade : il allie plaisir gustatif et bienfaits pour la santé… à condition de le consommer avec modération, selon allodocteurs.fr.Vous préparez un apéritif et vous vous demandez quel amuse-bouche est le plus sain pour vous et vos invités ? Évitez autant que possible de proposer de la charcuterie, des gâteaux apéritifs ou des chips industrielles. Ils sont tous riches en acides gras saturés, voire en acides gras trans, réputés pour leurs effets néfastes sur la santé cardiovasculaire. Au contraire, les apéritifs à base de fruits ou de légumes sont particulièrement recommandés pour satisfaire les papilles et l’organisme. Les olives, par exemple, sont très peu caloriques, tout en restant une bonne source d’acides gras mono-insaturés, de vitamine E, de vitamine K1 et de fer, qui sont tous des nutriments essentiels à notre bonne santé. Mais les autres stars de l’apéritif sont indubitablement les tartinades. Tarama, tapenade, tzatziki ou encore guacamole… Les possibilités sont nombreuses et originaires des quatre coins du globe. Mais l’une d’entre elles se démarque, tant par sa popularité que par ses bienfaits pour la santé : le houmous. Véritable star des tablées et des restaurants de la cuisine levantine, cette préparation est aujourd’hui un aliment présent sur les tables du monde entier. Mais de quoi s’agit-il vraiment ? Le houmous est une préparation extrêmement simple à réaliser avec quelques ingrédients : des pois chiches, de la purée de sésame – ou tahini -, de l’huile d’olive et un zeste de citron. Sur le papier, rien de plus simple. Mais lorsque l’on se penche sur l’histoire du houmous, les choses se compliquent. Le houmous se distingue également par sa richesse en acides gras insaturés, qui proviennent du tahini et de l’huile d’olive. Une portion de 100 g de houmous contient 12,7 g d’acides gras mono-insaturés et 7,62 g d’acides gras poly-insaturés. Ces lipides sont particulièrement bénéfiques à la bonne santé cardiovasculaire : ils participent à la diminution du “mauvais” cholestérol LDL au profit du “bon” cholestérol HDL.