Deux ou trois jours après l’accouchement, il est fréquent de ressentir de la tristesse et de l’anxiété. Il est possible que vous pleuriez sans raison, que vous ayez du mal à dormir ou que vous remettiez en question votre capacité à vous occuper de votre nourrisson. « Cela s’explique en grande partie par la variation des taux de progesttérone », explique la Dr Stuebe. Toutefois, les variations hormonales ne sont probablement pas les seules en cause. D’autres facteurs peuvent être à l’origine de ces émotions, par exemple de longues périodes de fatigue ou d’épuisement, des difficultés à allaiter et d’autres complications du post-partum. La dépression du post-partum, ou dépression post-natale, est différente du « baby blues ». Elle survient généralement deux à huit semaines après l’accouchement, mais on l’observe jusqu’à un an après la naissance. « Ce qu’il faut retenir sur la dépression du post-partum, c’est qu’il ne s’agit pas d’un simple sentiment de tristesse », précise la Dr Stuebe. Elle se caractérise souvent par une anxiété intense.





