A travers l’émission Al Mowajaha, diffusée par la chaîne Extra News, l’animatrice Riham Al Sahli a jeté la lumière sur l’économie verte et son influence sur les citoyens en interviewant le chercheur au centre égyptien d’idéologie et d’études stratégie, Dr Mohamed Rouchdi. Selon l’expert, l’économie verte est celle qui dépend sur le développement durable. Cette dernière implique de réaliser une croissance économique actuelle tout en préservant les droits des futures générations à ce développement.
La prise de conscience sur l’importance de préserver la Terre, ses ressources naturelles, ses écosystèmes, son atmosphère etc. est devenue un enjeu majeur de société qui interpelle très fortement l’économie dans ses modalités de production et de consommation : on parle ainsi de “transition écologique”.Selon le Programme des Nations Unies pour l’Environnement, (PNUE), l’économie verte est une économie qui entraîne une amélioration du bien-être humain et de l’équité sociale, tout en réduisant de manière significative les risques environnementaux et la pénurie de ressources.
Huit secteurs d’activité clés doivent connaitre une transformation importante dans leur organisation et dans leurs métiers, selon l’Organisation internationale du Travail: l’agriculture, l’industrie forestière, la pêche, l’énergie, l’industrie manufacturière fortement consomma-trice de ressources, le recyclage, l’immobilier et les transports.
Les conséquences sur l’emploi seront importantes : l’économie verte va faire émerger de nouvelles professions, elle nécessitera surtout l’acquisition de nouvelles compétences pour exercer les métiers traditionnels. Pourtant, les emplois de l’économie verte ne sont pas uniquement liés à la nature.
La plu-part des emplois liés à l’économie verte sont présents dans grand nombre de secteurs de l’économie. Ils contribuent à diminuer les consommations d’énergie et de matières premières et d’eau, à réduire les émissions de gaz à effet de serre, à minimiser ou à éviter totalement toutes les formes de déchets et de pollution, et à protéger et restaurer les écosystèmes et la biodiversité.On distingue deux types de métiers : les métiers verts; des métiers dont la finalité et les compétences mise en œuvre contribuent à mesurer, prévenir, maîtriser, corriger les impacts négatifs et les dommages sur l’environnement. Les métiers verdissants, les métiers dont la finalité n’est pas environnementale, mais qui intègrent de nouvelles “briques de compétences” pour prendre en compte de façon significative et quantifiable la dimension environnementale dans le geste métier.