Qui dit développement, dit projets et constructions, c’est vrai. Par contre l’Egypte dans sa course contre le temps à réaliser sa renaissance a mis en considération le côté intellectuel. Au long de son histoire, l’Egypte a été connue pour sa civilisation et sa richesse en culture et connaissances. C’est ainsi que l’Etat a accordé un grand intérêt aux sciences et connaissances comme élément nécessaire de son plan pour le développement et une Nouvelle République.
L’année 2022 a été témoin de nombre d’acquis qui montrent fort que le pays est sur le bon chemin. De son côté, Dr Ayman Ashour, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, a salué les efforts déployés par le ministère dans le domaine de la diffusion de la culture de la science et de l’innovation, en particulier en cette année 2022, soulignant l’importance de motiver et de soutenir les innovateurs et les entrepreneurs, et de renforcer la communication avec la communauté innovante, à travers des conférences de sensibilisation et des ateliers de formation, des séances d’écoute pour les jeunes innovateurs aux universités égyptiennes, les découvrir et les accompagner, tout en mettant en œuvre des projets nouveaux et avancés qui auront un impact sur le marché local et international, en lançant le programme de découverte d’innovateurs et d’entrepreneurs dans les universités, selon l’Organisme général de l’information.
Le ministre a souligné le lancement du Guide d’équivalence des diplômes universitaires en République arabe d’Égypte et la poursuite de la mise en œuvre d’initiatives visant à diffuser la culture de la science, de la technologie et de l’innovation, notamment l’initiative Un million de programmeurs” avec Huawei et l’initiative “Women up” pour soutenir les femmes entrepreneures, avec un coût qui s’élève à 400 mille euros pour une période de 26 mois, et l’initiative “Science UP” avec un financement de 75 millions de livres égyptiennes, l’initiative de développement de la Banque africaine de développement pour soutenir l’entrepreneuriat en Égypte avec un financement de 4 millions d’euros, et l’initiative (Fusion) visant à lier l’aspect académique de l’enseignement de l’ingénierie à la communauté de l’industrie et des services, en plus de la huitième annonce d’ouverture de la porte pour postuler au programme d’initiative d’enseignement supérieur pour subventionner les études pour les professionnels pour l’année académique 2022/2023, pointant vers l’octroi de six étudiants à l’Université de Mansoura, et trois étudiants à l’Université de Benha, des bourses de formation de trois mois à l’Université de Louisville, USA.
Dr Achour a évoqué l’ouverture du premier centre d’innovation et d’entrepreneuriat à l’Université Ain Shams. L’objectif est de soutenir l’idée d’entrepreneuriat et encourager les innovateurs parmi les étudiants universitaires. En outre, 63 ateliers interactifs ont été organisés pour les membres du corps professoral et leurs assistants à l’Organisme de financement de la science, technologie et l’innovation. A d’ajouter, le ministre a souligné la remise des diplômes du premier groupe de professeurs de l’Institut Goethe dans le cadre de l’initiative de généralisation de l’enseignement de la langue allemande aux étudiants universitaires égyptiens, notant l’ouverture du Bureau d’appui à l’innovation, du transfert de technologie et du marketing TICO et du Club d’entrepreneuriat E-Club à la Nouvelle Cité de la recherche scientifique et les applications de la technologie à Borg El Arab et qui est financée par l’Académie de la Recherche Scientifique et de la Technologie.
Il a également souligné que le Centre d’innovation et d’entrepreneuriat (ihub) de l’Université Ain Shams a obtenu le certificat “EDGE ADVANCED”, en tant que première institution égyptienne à obtenir ce certificat international, en plus de soutenir et de qualifier les programmes universitaires dans les universités égyptiennes pour l’accréditation internationale ( SQEPIA) en organisant la première session conventionnée.
Pour sa part, Dr. Mahmoud Saqr, président de l’Académie de la recherche scientifique et de la technologie, a indiqué que 26 chercheurs ont été formés à l’Institut uni des sciences nucléaires de la Fédération de Russie dans le but de renforcer leurs capacités de recherche, expliquant que 58 scientifiques ont remporté le prix du Nil et de l’État pour l’appréciation, l’excellence et l’encouragement avec un total de 5 millions et 700 000 livres, en plus de la valeur des médailles d’or et d’argent, qui s’élèvent à environ 2 millions de livres.
Il a souligné que 300 subventions ont été approuvées pour la huitième session du “Next Generation Scholars Program” cette année pour un coût total de 66 millions de livres, expliquant que la valeur totale de chaque subvention est d’environ 220 000 livres, y compris une allocation mensuelle pendant 30 mois d’une valeur de quatre mille livres par mois et de 100 mille livres comme limite maximun, qui est présenté par l’Académie de la recherche scientifique et de la technologie, faisant référence au lancement d’un concours de physique pour les élèves des écoles et à la sélection de 10 étudiants parmi 200 candidats à voyager grâce à une bourse à l’Institut des sciences nucléaires en Russie.
De son côté, Dr Adel Abdel Ghaffar, conseiller aux médias et porte-parole officiel du ministère, a souligné la mise en œuvre du plan de l’État en matière de recherche scientifique pour soutenir les projets de recherche innovants qui servent les objectifs du plan de développement durable et encourager la mise en relation des résultats de la recherche scientifique avec les autorités concernées dans le pays, soulignant l’intérêt sans précédent que l’État a porté au cours des dernières années pour soutenir l’innovation et la créativité dans le domaine de la recherche scientifique, ajoutant que la culture de l’innovation dans la recherche scientifique peut être diffusée dans la société en construisant des ponts de relations avec les organismes, les centres de recherche et les entités qui ont des chercheurs créatifs.
La culture c’est pour tous
Toutefois, tous les efforts déployés dans le but de diffuser l’esprit de la recherche scientifique et l’innovation ne sont pas limités à une seule tranche de la société. Le Premier ministre, Moustafa Madbouli avait salué le ministère de la Culture pour avoir fait parvenir des services culturels variés à de plus grandes tranches de citoyens dans les gouvernorats, dans le but d’améliorer la prise de conscience du citoyen égyptien, l’un des objectifs de l’initiative présidentielle de rurbanisation “Vie décente”.
Madbouli avait reçu un rapport de la ministre de la Culture Névine El-Kilani sur les efforts déployés par son ministère dans le cadre de ladite initiative, dans sept gouvernorats, pendant les mois de septembre et d’octobre 2022. Il s’agit des gouvernorats de Kafr El-Cheikh, de Gharbeya, de Charkeya, de Louxor, de Qena, de Béheira et de Menoufeya.
Quant l’Etat a pensé à développer sa richesse scientifique et innovante, son objectif était de créer une connexion entre la science, le marché de travail, même la vie quotidienne et plus important, l’ouverture sur le monde. Ce qui est cristallisé dans les efforts de l’Egypte à participer aux concours et évènements scientifiques internationaux. Ce premier janvier, la ministre de la Culture, Névine El-Kilany, a annoncé l’ouverture des candidatures pour le Prix d’État pour la créativité artistique à l’Académie égyptienne des arts de Rome, à partir de ce dimanche jusqu’au 1er janvier 2023.
Le prix est l’un des efforts du ministère pour les jeunes talents dans les domaines des arts et de la littérature, a déclaré Mme El-Kilany, appelant les jeunes créateurs à soumettre leurs projets pour remporter le prix.
Le candidat doit remplir plusieurs conditions, surtout qu’il est de nationalité égyptienne, et que son âge ne dépassera pas 35 ans à compter de la date de publication de l’annonce, a déclaré la Directrice de l’Académie égyptienne des arts de Rome, Heba Youssef.
L’art pour tous
Et pour les arts, ces miroirs reflétant la culture et la civilisation? Même les arts, l’Etat s’efforce à le rendre accessible pour tout le monde. “Cinéma du peuple”, est une des initiatives qui œuvrent dans la réalisation de cet objectif. Récemment la 5e phase du projet “Cinéma du peuple” a été lancée ce janvier à l’occasion de Noël, selon la ministre de la Culture, Névine el-Kilany.
Ledit projet est appliqué à partir de plusieurs palais culturels tels Louxor, El-Arish au Sinaï Nord, Port-Saïd et Rod El Farag au Caire, a-t-elle ajouté.
La diffusion de la culture cinématographique à travers le projet “Cinéma du peuple”, est menée en parallèle avec celui du “Cinéma à l’Université” en coopération entre les ministères de la Culture et de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, qui a débuté à l’Université de Mansoura et sera bientôt lancé dans trois autres universités, a indiqué Mme El-Kilany.
L’objectif de tels projets, est un pas sur la voie de la justice culturelle et l’accès aux services dans ce domaine pour le peuple égyptien, a souligné la ministre de la Culture.