Le président de l’organisme général des informations, Diaa Rachwane, a souligné que l’Egypte s’attachait à la nécessité du cessez-le-feu et le lancement de négociations de paix entre Palestiniens et Israéliens, selon la MENA.
Rachwane s’exprimait mardi dans une conférence de presse des représentants de media et de presse étrangère et égyptienne pour jeter la lumière sur la position égyptienne envers la situation dangereuse actuelle dans la bande de Gaza.
L’Egypte juge important le cessez-le-feu entre les deux parties le plus vite possible, a-t-il dit.Il a appelé les pays qui se sont abstenus de prôner un cessez-le-feu à revoir leur position.
Rachwane a souligné que les positions de certains pays occidentaux constituent une négligence du droit international humanitaire et de la Charte des Nations Unies, décrivant ce qui se passe actuellement dans la bande de Gaza comme n’ayant « aucun lien avec le droit international ».
L’Égypte – en vertu de ses obligations arabes et internationales de maintenir la paix et la sécurité internationales – continuera d’appeler à une solution basée sur la légitimité internationale et sur les résolutions des Nations Unies et du Conseil de sécurité qui n’ont jamais été mises en œuvre, et que la résolution internationale n° 181 doit s’accompagner de négociations ultérieures visant à établir un État palestinien indépendant sur l’ensemble du territoire palestinien occupé le 5 juin 1967, avec Jérusalem-Est pour capitale.
Il a souligné que ce qui avait initialement entravé l’accès de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza, c’était l’intransigeance de la partie israélienne et son refus de l’acheminer aux Palestiniens.