L’observation du croissant marquant le début du mois de Ramadan a eu lieu après le coucher du soleil, avanthier mardi 21 mars, correspondant au 29 Chaabane 1444 Hégire. De nombreux pays arabes et musulmans, n’ayant pas pu voir le croissant lunaire, ont décrété ce jeudi 23 mars, premier jour de Ramadan. Ces pays sont : Arabie Saoudite, Palestine, Qatar, Emirats Arabes Unis, Koweït, Syrie, Liban, Soudan, Egypte, Libye, Iran, Irak…
Les « fanous », ces lanternes stars de Ramadan


Avec le croissant de lune et l’étoile, la lanterne est un symbole phare du mois sacré qui débute aujourd’hui pour les musulmans. Les histoires qui racontent son origine sont nombreuses mais elles ont toutes un point commun : elles débutent en Egypte. Ces lanternes, traditionnellement fabriquées en verre, sont la décoration incontournable du mois sacré pour les musulmans, au même titre que le croissant de lune et l’étoile. Accrochées dans les maisons, ou à leurs façades, elles participent à l’ambiance festive et chaleureuse de cette période dédiée au jeûne, au retour à la spiritualité et à des valeurs telles que la générosité. Selon Ahmad Al-Maqrizi, un historien égyptien du XVe siècle qui a écrit sur le Califat Fatimide (Xe-XIIe siècle), les fawanis (pluriel de fanous), seraient une évolution des bougies de Noël utilisées par les Coptes. Cela expliquerait d’après le savant que le nom de « fanous » se rapproche du terme grec « phanos » qui signifie bougie. D’autres sources suggèrent que la tradition actuelle des fawanis du Ramadan remonte au règne de Saladin (-1174 1193), bien que le récit le plus répandu la situe un peu plus tôt, lorsque le chef fatimide Al-Muizz li-Din Allah est arrivé en Égypte depuis le Maroc durant le Ramadan de l’année 969. Les Egyptiens l’auraient alors accueilli avec des lampes et des torches.
Une première “Fashion Week” en mai au Caire

La première édition de la Fashion week de l’Egypte aura lieu en mai prochain, c’est au cours d’une conférence de presse mardi au Caire que le conseil égyptien de la mode et du design a dévoilé le contenu de cette semaine de la mode. L’événement se tiendra au Musée égyptien de la capitale et avec les défilés de plusieurs stylistes locaux. La styliste américaine Julie Matos, présidera l’organisation de cette fashion week. “La première édition s’intitule “Le passé, le présent et l’avenir”. Le passé parce que, bien sûr, nos créateurs doivent s’inspirer de notre culture, de notre héritage. Nous devons utiliser tous les matériaux dont nous disposons et qui sont utilisés depuis des milliers d’années. Le présent parce que nous vivons dans le présent et que nous sommes très conscients de ce qui se passe dans le monde, et l’avenir parce que nous savons où tout va, où nous devrions être dans quelques années” a expliqué Susan Sabet, fondatrice du Conseil égyptien de la mode et du design.
Le Sphinx de Gizeh reste un grand mystère

ublime et emblématique statue de l’Égypte antique, le grand Sphinx de Gizeh est aujourd’hui encore entouré de mystères, bien que les interprétations diverses permettent petit à petit de retracer son histoire. « C’est tellement magnifique, surtout quand vous constatez la grandeur de ces sculptures, et le travail qui a été fait dans cette pierre pour la rendre vivante. Aliaa Ismail, archéologue et directrice générale de l’initiative de préservation de la nécropole thébaine, travaille principalement dans la Vallée des rois, mais connaît très bien le grand Sphinx du plateau de Gizeh.
À chaque découverte archéologique dans cette zone géographique, son émotion reste tout aussi vive. Le monument fut érigé sous le règne du fils de Khéops, le pharaon Khéphren, vers 500 2 avant notre ère. Khéphren est également à l’origine de la deuxième pyramide du plateau de Gizeh. « Le sphinx est habituellement représenté avec une tête humaine et un corps de lion. C’est un signe royal car aucun individu en Égypte ne peut avoir un sphinx à moins d’être le roi d’Égypte.
Ce genre d’imagerie royale est un moyen de dépeindre la force, l’unification avec la déité. Sekhmet, qui est la déesse de la guerre, est une lionne, une lionne féroce. Pour les pharaons, s’unir à cette divinité octroie beaucoup de force et de prestige. C’est aussi une façon de montrer la légitimité de leur règne et leur lien avec les dieux », affirme l’experte. Les mystères qui entourent le Sphinx de Gizeh se dressent dès la question de la construction de l’édifice. « La plupart des égyptologues pensent que le Sphinx aurait été construit par Khéphren pour honorer son père Khéops », explique Aliaa Ismail, qui elle, ne partage pas cette interprétation. « Je pense qu’il se représente lui-même puisque sa pyramide est aussi là. C’était peut-être son idée d’avoir un sphinx, car sa pyramide n’était pas aussi grande que celle de son père. » L’archéologue précise que les pharaons possèdent généralement une pyramide et un temple mortuaire au même endroit. « Les gens vont venir plus tard, laisser des offrandes, se souvenir de vous comme d’un dieu.
Ce qui est unique chez Khéphren, c’est qu’il a le Sphinx [près de sa pyramide], alors qu’aucun des autres n’en a un. » Au cœur d’un ancien épisode du documentaire National Geographic intitulé Les Trésors perdus de la Vallée des rois, nous pouvons écouter l’interprétation de l’égyptologue Chris Naunton. Selon lui, le temple, le Sphinx et la pyramide de Khéphren pourraient faire partie d’un ensemble. « Le visage du Sphinx est dans l’axe de la pyramide. Son épaule droite est alignée avec l’entrée du temple, qui se trouve devant, et l’angle de la pyramide, qui se trouve derrière. […] Aux deux équinoxes, c’est l’endroit exact où le soleil se couche », décrit l’expert en égyptologie.
L’Égypte lance avec succès son deuxième satellite d’observation de la Terre

L’Égypte a lancé Horus2-, son deuxième satellite d’observation de la Terre depuis le Centre de lancement de satellites de Jiuquan en Chine, à bord d’une fusée porteuse Long March2-C. Le satellite emportera des caméras d’imagerie à haute résolution et contribuera à la vision 2030 de l’Égypte en matière de développement durable. Il pourra identifier les meilleures cultures produites dans divers secteurs, améliorer l’utilisation des ressources naturelles, stimuler les exportations et aider à l’utilisation des terres agricoles. Le satellite Horus2- fait partie d’un groupe de satellites de télédétection développés par une équipe d’experts égyptiens et chinois. Le satellite est conçu pour reconnaître l’environnement afin de maximiser l’utilisation des ressources naturelles et aider à atteindre les objectifs de développement durable de l’Égypte pour 2030. Le Dr Cherif Sedky, directeur général de l’Agence spatiale égyptienne, a déclaré que l’Égypte accomplit l’un de ses principaux objectifs en matière de localisation de l’industrie et de la technologie spatiales grâce à sa coopération avec la Chine.
L’Égypte se positionne sur son excellent rapport qualité-prix

Après deux ans de pandémie, les touristes renouent avec le voyage. Selon des données récentes, le voyageur français est prêt à dépenser en moyenne 2339 € par personne en 2023. L’office du Tourisme d’Egypte insiste pour annoncer se situer en dessous de ce seuil.Si l’Italie et l’Espagne arrivent en tête des destinations étrangères préférées des Français, l’Egypte, avec parfois un bon rapport qualité-prix, tente de se placer comme alternative située à moins de 4h30 d’avion de Paris.Pour un budget inférieur au prix moyen de 1339 euros*, un couple peut séjourner en Egypte 7 nuits dans un hôtel 5 étoiles, billet d’avion aller-retour au départ d’une grande ville française y compris. Un séjour « all inclusive » qui permet de s’accorder davantage d’activités et de petits plaisirs sur place. Amr El-Kady, CEO de l’Egyptian Tourism Authority, déclare : « Ces deux dernières années, alors que les voyages étaient limités en raison de la pandémie, l’Égypte a modernisé son infrastructure touristique et s’est efforcée d’élargir les expériences proposées aux visiteurs.