Bien que le temps passe et les circonstances dans lesquelles le mois sacré du Ramadan arrive changent, l’odeur du Ramadan demeure la même. Mais les traditions ont beaucoup évolué au long des années. Les souvenirs du Ramadan en Égypte, peu importe le temps écoulé, sont encore gravés dans nos consciences. A l’arrivée du mois de Ramadan, des souvenirs de ce mois sacré nous reviennent. Jadis, aux derniers jours du mois de Chaaban et à l’approche du début du mois béni de Ramadan, nous nous rappelons automatiquement l’atmosphère de la belle époque avec les nuits spéciales du Ramadan, en commençant par la préparation des décorations et l’accrochage des lanternes. La liesse observée dans la rue égyptienne ainsi que la joie des enfants achetant des lanternes et attendant d’entendre le communiqué sur la vision du croissant de lune dans la radio pour aller à la prière de Tarawih, créent une ambiance spirituelle partout.
En plus de cela, les rituels de préparation du sohour la première nuit, accompagnés de la voix de Naqchbandi et Tawacheeh à la radio du Saint Coran avant le début de l’appel à la prière de l’aube, donnent un goût fort spécial à cette période de l’année. Le son du canon et l’appel à la prière de la voix de Cheikh Mohamed Refaat, et d’autres choses encore restent comme des souvenirs indélébiles chez les foyers égyptiens.
Lorsqu’on évoque les souvenirs du Ramadan en Égypte, on se rappelle également la lanterne, le fanous, et son aspect traditionnel: faite de cuivre et de vitraux colorés avec une bougie allumée à l’intérieur.