Un feuilleton pas comme les autres. Difficile peutêtre. C’est surtout une collision d’idées…, une collision intellectuelle et dramatique avec l’idée du terrorisme. “Le CaireKaboul”, une série différente, qui- dans cette frénésie d’œuvres dramatiques au mois de Ramadan- a réussi a gagner l’admiration de l’audience qui le suit chaque jour sur le petit écran, a déclaré la célèbre animatrice Lamis Al-Hadidi, dans son émission “Le dernier mot” sur la chaîne ON TV. Dans une interview accordée à Lamis Al-Hadidi, la star Tarek Lotfi, héros du “CaireKaboul”, avertit que ce feuilleton était une sorte de sonnette d’alarme, une tentative pour comprendre et surtout une démarche pour rectifier certaines fausses idées préconçues. La série relate l’histoire d’une personne appartenant à la classe moyenne et modérée, comme la plupart des Egyptiens. Cette personne qui vient donc d’un entourage et d’un environnement complètement ordinaire, se transforme en extrémiste puis en terroriste. L’idée est difficile et le sujet est épineux. Mais grâce à l’habileté et l’intelligence du scénariste et du réalisateur, ainsi qu’au talent des comédiens héros du feuilleton, le tout a réussi à présenter au public, l’idée d’une façon simple et attrayante. A une question d’AlHadidi sur la personnalité incarnée par Lotfi dans la série, la superstar donne une réponse surprise et intéressante : “A suivre les événements du feuilleton, je peux être telle ou telle personnalité”. C’est une grande intelligence de la part du scénariste, qui a réussi à esquisser les personnalités du feuilleton, à partir de plusieurs traits caractéristiques de nombreuses personnalités en même temps. L’idée était alors, conclut-il, de symboliser plusieurs personnalités terroristes, et de les présenter -fond en combledans le rôle d’une seule personne, qu’est “Ramzi” le héros.