Rania Zakaria a commencé à devenir artiste depuis sa douce enfance. Elle adorait dessiner et avait la chance d’être la fille d’un artiste, et la nièce d’un architecte. Elle continuera à dessiner et à peindre pendant les différentes années d’études. A l’Université d’Alexandrie, elle prend part à une exposition. Mais, il y a cinq ans que tout a changé : elle a décidé de devenir autodidacte et une artiste. Elle change de métier et décide de créer une entreprise de matériel pour les dessinateurs et les peintres. Sa passion est l’aquarelle. Pendant cinq ans, elle ne fait qu’apprendre. Art City expose ses œuvres, une véritable réussite.

Elle se rappelle encore de son enfance lorsque ses professeurs d’art ou de sciences étaient fascinés par ses dessins. Zakari évoque surtout le rôle de son père qui l’a encouragée à poursuivre cette vocation. « Il me donnait constamment des crayons de couleurs et du papier quand j’étais encore une gamine. Pour m’encourager, il n’hésitait pas à accrocher mes dessins sur les murs. Il me disait que c’était pour décorer les murs. A l’école maternelle, j’ai eu la même chance », a-t-elle noté. Au lycée, elle commence à s’inspirer de paysages naturels afin de transmettre l’âme des lieux. « J’adore dessiner des paysages parce qu’il me permet de réaliser un double objectif : permettre à l’artiste et à l’architecte en moi de s’exprimer », a-t-elle dit, saisissant l’occasion pour remercier l’artiste Yasser Gaessa qui a proposé ses œuvres pour l’exposition « Art City ».





Et l’artiste de renchérir : « Je n’avais pas l’intention de recourir à l’aquarelle. Je suis tombée malade et j’avais des problèmes aux mains. Pour le retour, j’avais besoin d’un matériel souple qui ne fatigue pas les mains. Petit à petit, je suis tombée amoureuse de l’aquarelle, car cela m’a permis de créer des nuances nouvelles et de créer un univers jovial. C’est une joie divine et mon plan n’aurait pas été aussi bon ».
Zakaria a reconnu : « Durant la période où je me suis éloignée de l’art, j’étais totalement perdue. Je me sentais isolée, j’ai repris mes ailes quand j’ai pris en main mon pinceau ».
J’ai choisi de devenir plasticienne parce que c’est ma vraie et unique vocation », a-t-elle dit d’une voix joviale. Elle a ajouté sur un ton confiant : « L’art plastique vous donne l’impression d’être auteur, réalisateur, acteur. Bref, vous êtes le créateur d’un univers qui reflète votre vision ».
Avec l’aquarelle, manipuler le pinceau était un chemin pavé de roses et d’embûches. Je n’ai pas craint les embûches. J’ai eu l’habitude de le faire et mon courage émane surtout de ma passion pour l’art », a-t-elle noté.
« Pour moi, l’art a un message : refléter la joie et le bonheur et les voir dans les yeux de mon public. Je souhaite que mes peintures expriment l’impact du lieu sur ma personnalité ou sur ma vision sans explication. Je suis heureuse lorsque mon public ressent de la joie ou une sorte de chaleur à travers mes peintures », a-t-elle conclu.





