Ras Al-Bar, des nids séparés à l’île embellit
« Sa situation unique, l’air pur et sec, les plages dorées, la douceur et le calme régnait partout, l’iode qui se trouve dans son air », ainsi a décrit l’Allemand Koukh son admiration pour la zone balnéaire magique de Ras Al-Bar.
Ras El Bar, une ville relevant du gouvernorat de Damiette, au nord-est de l’Égypte. Il surplombe la Méditerranée, à l’embouchure de la rivière Damiette, l’un des affluents du Nil, face à Ezbet El-Borg. Elle est habitée par environ 25 000 personnes.
La ville est située au confluent du Nil et de son estuaire dans la mer Méditerranée, connue sous le nom de « Lisan ».
L’intérêt accordé à cette région datait dès 1828 lorsque les princes de la famille de Muhammad Ali l’admiraient.
La plage a commencé à se développer d’une année à l’autre, commençant alors par quelques nids séparés, et ensuite à des rangs divers, et quelques années plus tard, ces nids sont devenus des rangs organisés entre la rive du Nil et la mer.
La station balnéaire de Ras El Bar était visitée par les célèbres artistes et les présidents, notamment dans les années 50, tel que le président Gamal Abdel Nasser, qui a exprimé plusieurs fois son admiration pour cette plage, et Oum Kulthum.
Des pêcheurs et des cailles, ont construit leurs nids ailleurs à Ras Al-Bar, parfois des gardes et des soldats y construisaient aussi leurs casernes.
En 1944, un nouveau projet est élaboré pour promouvoir Ras El Bar, afin qu’elle soit plus attirante aux estivants.
Ras El Bar possède la station balnéaire la plus proche pour de milliers de familles. Le développement continu de cette région a résulté la forte demande de la part d’une grande population pour y passer leurs vacances d’été.
Au cours de ces dernières années, la région de Ras Al-Bar a été témoin d’un développement éminent qui constituera un essor majeur dans ses caractéristiques.
Un certain nombre de projets ont été mis en œuvre, notamment le réaménagement de l’île de Ras El Bar, la création d’un théâtre ouvert dans la zone d’El-Lisan, le développement de la rue Port-Saïd et des travaux de pavage, de peinture et d’embellissement de toute la ville.
Cela s’ajoute au développement de la corniche de la mer, de Palm Beach, du village de « Ras El Bar Zaman », et de la baie de Ras El Bar, en plus du développement de la rue du Nil, de l’hôtel El Lisan à Ras El Bar. Cet hôtel est une percée qui contribue largement à la dynamisation du tourisme dans la zone balnéaire de Ras El Bar.
L’Egypte à la mémoire de la seconde guerre mondiale
La Deuxième Guerre mondiale fut le conflit le plus meurtrier de l’histoire. De 1939 à 1945, les combats se sont déroulés sur tous les continents, causant des millions de victimes dans les deux camps : les Alliés et les forces de l’Axe.
En Égypte, des véhicules blindés militaires circulaient sur la route du désert « Le Caire-Alexandrie » pendant la Seconde Guerre mondiale. A cette époque, la largeur de la route ne dépassait pas six mètres.
La route a été achevée sur une distance de 136 km en 1937 après la signature de l’accord d’amitié anglo-égyptienne en 1936…
La route a été réalisée par Shell Company d’Abou Rawash à Al-Amiriya, où la route d’Alexandrie à Al-Amiriya était déjà goudronnée. La longueur de la route a atteint 186 kilomètres et a coûté 116 000 livres égyptiennes et a été réalisée en six mois.
La route était célèbre pour l’arrêt de ravitaillement et de restauration de Shell.
Alors que les victimes de la guerre (morts, blessés, déplacés) ont atteint plus de 80 millions de personnes, et ont par conséquent entraîné une pénurie importante de main-d’œuvre, une faible natalité et un changement dans la hiérarchie des âges des pays.
Le 1er tramway électrique du Caire, un outil de modernité
A la fin du XIXe siècle, le tramway électrique circule sur les rails de la ville du Caire.
Le tram a pénétré au Caire dans de nouveaux endroits difficiles d’accès la nuit.
Avec l’entrée du tramway, le visage du Caire a vraiment changé… Le 1er août 1896, la société belge a mené une partie d’essai pour faire fonctionner le premier train électrique… Toutes les lignes ont commencé à être opérationnelles à partir du seuil vert… Le 12 août 1896 :
Le tramway électrique fêtait son passage dans la capitale, de Boulaq à la Citadelle. La place du sanctuaire vert était remplie de princes invités, de dignitaires, de hauts cadres, du gouverneur de la capitale, des consuls des États et du pouvoir judiciaire.
Monsieur « Laho », le directeur de la société du tramway, accueillait les arrivants. Les tramways étaient alignés à cette heure-là, puis ils circulaient successivement vers le château parmi les masses de spectateurs qui s’éparpillaient des deux côtés du quai, acclamant de joie.
A cette époque, le tram n’était pas une machine roulant sur des rails dans les rues du Caire. C’était plutôt un état de modernité et de changement.
Ibn Tulun le témoignage de l’architecture abbasside rénové
Construite par le gouverneur Ibn Tulun dans le dernier en 1862, cette mosquée constitue le plus ancien monument islamique du Caire conservé à peu près dans son état originel et un témoignage essentiel de l’architecture abbasside.
C’est l’un des monuments islamiques les plus importants de l’Égypte, et elle a été construite il y a 1142 ans. Il comprend le premier minaret en spirale qui a été érigé dans le ciel d’Égypte. Elle est également considérée comme l’une des mosquées suspendues qui est construite sur un pic rocheux appelé “Shukr” sur la montagne Mokattam.
La mosquée d’Ibn Tulun couvre une superficie de 26318 m2 et entourée d’un mur, elle est considérée comme la troisième plus grande au monde.
Les arcades qui couvraient la cour sont décorées de béton élégamment sculpté, la première fois a été utilisée au Caire.
Le minaret, le seul de son genre en Egypte, comme ce minaret de Samarra, avec un escalier en colimaçon à l’extérieur. L’imitation andalouse a été introduite en Egypte.
Ahmad Ibn Tulun a commencé à construire cette mosquée de 870 à 879 après JC afin de fournir ses collections. Elle est considérée comme la troisième mosquée de congrégation à être construite au Caire et la plus ancienne mosquée d’Égypte qui a survécu principalement dans sa forme originale.
Cette Mosquée majestueuse, aux vastes perspectives ouvertes sur le ciel, avait déjà inspiré dans les années précédentes des photographes comme Béchard.
Conformément aux directives présidentielles de relancer et de rénover toutes les mosquées Ahl al-Bayt en Égypte, l’État a lancé un plan de relance de cette route en 2020, sous le titre “Aménagement du chemin des sanctuaires d’Ahl al-Bayt”.
Le chemin commence par la mosquée Sayeda Zainab, puis la mosquée Ahmed Ibn Tulun, jusqu’aux sanctuaires de la rue Al-Ashraf, pour un coût total de 150 millions de livres.
Le plan vise à transformer la rue Al-Ashraf pour imiter la rue Al-Muizz Li-Din Allah Al-Fatimi et devenir un site touristique, historique et religieux.
Le Derbi du Caire entre Ahly et Zamalek, une rivalité dès le premier jour
Les matchs d’Al-Ahly et de Zamalek ont de nombreuses histoires, à la lumière de la compétition intense entre les deux grandes équipes au cours des dernières années.
Le premier match au sommet entre les deux grandes équipes, Al-Ahly et Zamalek, qui eut lieu le 10 décembre 1948, dans le cadre des matchs du premier tour de la première saison du Championnat égyptien.
Le match s’est soldé sur un match nul entre Al-Ahly et Zamalek avec deux buts chacun, dans une rencontre qui a vu une grande rivalité et une excitation entre les deux grands géants en raison de la présence des meilleurs joueurs dans les camps des deux clubs.
Le match a eu lieu au stade Zamalek et a vu la présence d’une grande foule, et Al-Ahly a réussi à décrocher le titre du Championnat lors de la saison 1948-1949.
