Par Mohamed Al-Hawari
Al-Akhbar
Il s’agit d’une réalisation sans précédent au terme du sommet sur le climat à Charm El-Cheikh : l’Egypte a mené les négociations pour la création d’un fonds de financement des pertes et des dommages aux pays en développement.
En effet, c’est une réalisation historique pour la COP27, qui était une édition exceptionnelle, organisée par l’Égypte.
Celle-ci a d’ailleurs motivé les pays en développement à participer activement à la protection de la planète et à l’établissement de projets pour conserver l’environnement et réduire les émissions des gazs à effet de serre.
L’Égypte a parfaitement bien accueilli le sommet sur le climat avec la participation de plus de 110 dirigeants mondiaux. Ce qui a valu à l’Égypte et au Président Abdel Fattah Al-Sissi une véritable reconnaissance mondiale.
Mais ce n’est pas tout, l’Egypte a également travaillé pour une première à mettre en place des mécanismes susceptibles de garantir l’exécution des engagements du sommet, en particulier ceux pris lors des conférences précédentes.
Des engagements rarement tenus malgré les appels lancés par les pays en voie de développement et les pays pauvres pour les protéger des dommages causés par le changement climatique, qui a entraîné une désertification accrue, des pénuries alimentaires, une migration accrue du sud vers le nord et la chute de milliers de victimes lors d’immigration et de noyades en mer.
Le Fonds pour les pertes et dommages pour les pays en développement n’était qu’un rêve recherché par ces pays et n’a été réalisé qu’au Sommet de Charm El-Cheikh à travers des négociations ardues menées par l’Égypte pour parvenir à cet objectif.
L’Égypte a réalisé de nombreux gains en tenant la COP27 sur son propre territoire. Lorsque les yeux du monde se sont tournés vers la Conférence, et le dialogue qui s’est tenu à toutes les séances afin de trouver des solutions urgentes pour sauver la planète et les pays pauvres qui souffrent du fléau du changement climatique.
Or, les grandes puissances se sont emparées longtemps de la richesse du continent africain au cours des années d’occupation, mais par contre les pays africains n’ont pas reçu de compensation en raison des années d’occupation, qui ont vu un déplacement de leurs ressources vers ceux du nord.
Je crois que les pays en développement et les pays pauvres sont extrêmement reconnaissant à l’Égypte pour les efforts qu’elle a déployés au Sommet sur le climat et ses négociations ardues en vue de la création du Fonds d’indemnisation des pertes et des dommages aux pays en développement. Cette édition a permis de même d’aider ces pays dans la transition verte et de travailler pour la production d’énergie propre, offrant ainsi des possibilités d’emploi à leurs enfants et protégeant le pays contre les dommages du changement climatique.
D’ailleurs, beaucoup de pays en voie de développement remercient l’Egypte pour l’organisation historique du Sommet de Charm El-Cheikh, qui a été saluée par toutes les délégations participantes.