Des matériels de piste au roulage des avions, la réduction de l’empreinte environnementale du transport aérien passe aussi par l’optimisation des opérations au sol, à l’impact certes infime par rapport aux émissions des avions en vol, mais où les gains peuvent être immédiats.
Pour tenir leur engagement de «zéro émission nette» de CO2 en 2050, soit une baisse nécessaire de 90% des émissions du secteur aérien compte tenu de la croissance attendue du trafic, les compagnies aériennes misent avant tout sur les carburants durables et de futurs avions plus frugaux, longs à se développer.
«Les opérations au sol représentent une petite partie de nos émissions mais on veut agir sur tous les leviers possibles et le plus vite possible», affirme à l’AFP, Vincent Etchebehere , directeur du développement durable d’Air France.
Les matériels de piste comptent pour 4% des émissions de CO2 d’un aéroport et «dans cette industrie, il y a clairement un changement de direction vers des produits plus verts, électriques.





