L’Egypte aspire à renforcer l’intégration avec la Nouvelle Banque de développement, a affirmé la ministre de la Coopération internationale, Dr Rania Al-Machat, également gouverneure d’Egypte auprès de la banque, lors d’une rencontre avec la présidente de la banque, Dilma Rousseff, a-t-on appris de l’agence de presse du Moyen-Orient (MENA).Les relations de l’Egypte avec les partenaires de développement multilatéraux et bilatéraux reposent sur des fondements clairs et solides et sur une bonne structure de gouvernance afin de soutenir les efforts de développement et l’action climatique, et de stimuler la vision de développement de l’Egypte à l’horizon 2030, a signalé Mme Al-Machat lors de l’entrevue organisée au cours de la 8e édition des réunions annuelles de la banque, tenues à Shanghai, en Chine.L’adhésion de l’Egypte à la Nouvelle Banque de développement stimule les efforts de coopération en matière de développement, la coopération sud-sud et les mécanismes d’action conjointe pour échanger les expériences sur le développement d’une manière qui renforce les efforts de croissance globale et durable dans le cadre de la coopération internationale et du financement du développement de la République arabe d’Égypte, a-t-elle ajouté.Dans le cadre de la gouvernance des efforts de coopération sur le développement, le ministère de la Coopération internationale a développé un système électronique de gestion des informations sur les financements concessionnels en matière de développement, un outil de liaison et d’unification des données concernant les accords et projets de financement du développement, a rappelé Mme Al-Machat.Cet outil, a-t-elle précisé, permet à l’Etat de suivre la performance financière et technique des projets financés par les partenaires au développement multilatéraux et bilatéraux, de publier les rapports périodiques pour les décideurs et de partager les données avec les parties concernées.L’Egypte tient à l’intégration des efforts de tous les partenaires de développement grâce aux principes de la diplomatie économique, d’une manière qui maximise les efforts conjoints de coopération pour le développement, a-t-elle noté, évoquant la particularité de la banque fondée par les grandes économies émergentes, et qui vise à soutenir le développement et la coopération internationale et régionale par le biais de la coopération Sud-Sud.La ministre de la Coopération internationale a également passé en revue les efforts en cours pour stimuler le secteur privé grâce aux partenariats internationaux, qui ont débouché sur des financements de plus de sept milliards de dollars au cours des trois dernières années, ainsi que les efforts déployés pour renforcer le respect par les entreprises des normes environnementales et sociales et de la gouvernance.Le secteur privé représente un axe principal dans toutes les stratégies du ministère avec les partenaires au développement, a indiqué Mme Al-Machat, soulignant que l’orientation de la Nouvelle Banque de développement vers le financement du secteur privé offre une grande opportunité de coopération et d’intégration parallèlement aux efforts déployés par les partenaires au développement en Egypte pour stimuler le secteur privé grâce aux financements mixtes.





