Alors que le phénomène La Niña atteint actuellement son pic d’intensité, le retour de son homologue « chaud », El Niño, semble se dessiner pour le début de l’été prochain avec des conséquences complètement différentes sur le climat mondial en 2022.
Il faut préciser que La Niña et El Niño sont deux phénomènes climatiques caractérisés par une anomalie de température d’une partie des eaux de l’océan Pacifique : on parle d’une « année La Niña » lorsque l’eau est plus froide que la moyenne, à l’inverse on parle d’une « année El Niño » lorsque l’eau est plus chaude que la moyenne. La différence de température océanique entre les deux phases peut atteindre 10 °C d’écart entre El Niño et La Niña, indique le site futura-sciences.com.
Ces différences au niveau des températures de l’eau ont des conséquences sur le climat des mois suivants, particulièrement sur le continent américain, africain et asiatique, beaucoup moins en Europe. En dehors de l’impact sur les précipitations et sur les températures, ces phénomènes sont connus pour leur effet sur l’intensité de la saison cyclonique.
Le retour d’El Niño pour l’été et l’automne 2022 reste à ce jour une hypothèse qui mérite d’être confirmée au cours des prochains mois, mais dont la probabilité semble se renforcer de plus en plus.