Un vasoconstricteur est un médicament vendu en pharmacie pour les rhumes. Il sert à déboucher le nez. L’ANSM tient à rappeler que leur usage n’est pas anodin. En effet, ils exposent à des risques d’effets indésirables rares mais graves comme des AVC ou des infarctus du myocarde. Quelles sont les précautions d’emploi de ces médicaments ? Et quels sont les signes qui doivent alerter de la survenue d’un effet indésirable potentiellement grave ? Avec l’arrivée de l’hiver, les rhumes sont de retour ! Sensation de nez bouché, maux de tête, fatigue… Dans ces cas-là, beaucoup ont l’habitude d’aller chercher un vasoconstricteur chez leur pharmacien pour soulager les symptômes du rhume. Il est important de bien respecter la posologie et de ne pas dépasser les 5 jours de traitement. Ils ne doivent pas être utilisés chez l’enfant de moins de 15 ans. Les spécialités vendues en pharmacie associent souvent la pseudoéphédrine au paracétamol ou à l’ibuprophène et à un antihistaminique comme la cetirizine. Si vous prenez d’autres médicaments, veillez à ne pas associer deux médicaments contenant la même substance comme le paracétamol ou l’ibuprofène. La pseudoéphédrine est un médicament contre-indiqué chez la femme enceinte et durant l’allaitement. Ces médicaments vendus sans ordonnance n’en demeurent pas moins des substances actives pouvant donner lieu à des effets indésirables rares mais graves, rappelle l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM). Après avoir pris de la pseudoéphédrine, quels sont les signes qui doivent alerter et amener à consulter ? La molécule vasoconstrictrice la plus courante est la pseudoéphédrine. Elle agit en rétrécissant le volume des vaisseaux sanguins.