Rire est préconisé par les médecins comme étant la meilleure cure contre la fatigue de la vie, le stress et les épreuves difficiles.
En plus du rire, il faut se rappeler qu’il faut toujours « se mettre sur son trente-et-un » ou être « tiré à quatre épingles » pour remonter son moral. Alors, comment les Egyptiens font-ils pour dire cela, c’est ce que nous avons cherché à vous présenter aujourd’hui. Ala singet achra : Les Egyptiens adorent s’habiller correctement et à chaque occasion, même si leur budget est limité, ils cherchent à se payer de beaux vêtements, bien mariés et captivants. Quand quelqu’un est bien vêtu, on dit pour le décrire dans le dialecte égyptien qu’il est « ala singet achra ».
Une expression qui se traduit par : sur son dixième. Alors, pourquoi dix. Singa est un mot d’origine persane qui évoque une partie de la balance. Dans les anciennes balances, le chiffre dix signifiait que le poids a atteint le maximum.
D’où l’expression égyptienne qui révèle la plénitude ou la beauté. Son équivalent français est soit « tiré à quatre épingles » ou « se mettre sur son trente-et-un ». Entre dix et trente-et-un, il faut apprendre à compter ! Dahek el senine : Quand on veut montrer que quelque chose prend beaucoup de temps ou d’ampleur dans le dialecte égyptien juvénile et moderne, on dit le mot el senine qui se traduit par les années.
Les années révèlent qu’il y a une longue période qui s’est écoulée et par conséquent que ce temps est important. Alors, quand les Egyptiens veulent dire que quelque chose fait rire beaucoup, ils disent dahek el senine qui se traduirait littéralement par le rire des années. Cela signifie que cette chose fait rire beaucoup et longuement. Chawakich fi demaghi : Evidemment la vie n’est pas toujours en rose. Il y a des moments où l’on souffre réellement. Dans ce cas, si vous souffrez de maux de tête terribles, on dit : fi chawakich fi demaghi. Cela se traduit par : j’ai des marteaux dans la tête ! Cela montre à quel point la personne est souffrante et que les maux de tête sont insupportables.
Les proverbes : 1- Labess el boussa tibqa aroussa: Chaque pays et époque a ses critères de beauté. En Egypte, surtout dans le passé, pour être considérée comme belle et gracieuse, il ne fallait pas être aussi maigrichonne qu’une tige de bambou.
A l’époque, la beauté c’était être potelée. Alors, el boussa c’est la tige de bambou. Quand on voulait cacher la maigreur de la femme et lui donner de la grâce et de la beauté, on l’habillait bien. Alors, bien vêtue la tige de bambou devient une beauté ou une mariée. 2- Elli ye’zou el beit yehran ala el gamee: Ce proverbe est très célèbre parmi les Egyptiens pour dire que lorsqu’un budget est limité, il faut garder l’argent pour sa famille.
La traduction du proverbe est révélatrice : ce dont le foyer a besoin est interdit aux collecteurs d’impôts. Ici, le besoin est en référence à l’argent.