Et si Roland-Garros avait trouvé un nouveau prince? Si Rafael Nadal et ses 14 sacres Porte d’Auteuil resteront probablement un exploit inatteignable dans l’histoire du tournoi, Carlos Alcaraz écrit un peu plus sa légende ce dimanche, souligne RMC Sport. A 22 ans, l’Espagnol est allé chercher son 2e titre à Paris à l’issue d’une finale historique de 5h29 face à Jannik Sinner après être revenu de l’Enfer. Mais surtout, dans cette édition 2025 si particulière, le nom et le souvenir du Taureau de Manacor va bien au-delà de la plaque inaugurée au début de la quinzaine.
Heureux hasard, le natif de Murcia a remporté son cinquième Grand Chelem à 22 ans et 34 jours, sur les traces du Taureau de Manacor, qui avait soulevé son cinquième Majeur (Wimbledon en 2008) à 22 ans et 33 jours. Si Nadal brillait déjà sur ocre à cet âge, avec quatre titres à Roland, Alcaraz performe sur toutes les surfaces, puisque seul l’Open d’Australie manque à son palmarès (vainqueur à l’US Open en 2022, Wimbledon en 2023 et 2024 et à Paris en 2024 et 2025).
Une empreinte sur l’ocre
Le jeune Espagnol a d’ailleurs eu une pensée pour son aîné au cours de cette finale légendaire, au cours de laquelle il a dû sauver trois balles de match. “Rafa a été une grande source d’inspiration. Quand j’étais moins bien, j’ai essayé de penser à lui, à toutes ses remontadas et le fait de ne jamais rien lâcher. J’ai essayé de faire la même chose. Ça a toujours été mon idole. Je veux faire la même chose sur le court. Voir qu’il est là sur le court, ça a été d’une grande aide”, a confié Alcaraz au micro de France TV à l’issue du match.