La coopération entre l’Égypte et la Banque européenne d’investissement (BEI) a boosté le partenariat entre le gouvernement et le secteur privé, a déclaré vendredi la ministre de la Coopération internationale, Dr Rania El-Machat. S’exprimant devant le conseil consultatif du nouveau département des activités extérieures de la BEI, Dr El-Machat a fait savoir que les relations robustes liant l’Egypte à la BEI remontent à 1979, ajoutant que depuis l’apparition de la pandémie de coronavirus en 2020, ces liens ont connu un grand développement.
Conclusion de plusieurs accords
Dans ce contexte, elle a fait état de la conclusion de plusieurs accords qui permettent de promouvoir les efforts de développement et les priorités de l’Etat, et de réaliser la croissance globale et durable. Afin de renforcer la coopération entre l’Égypte et la BEI, la première réunion sur l’examen du portefeuille entre l’Égypte et ladite banque a eu lieu en 2021, avec la participation de divers ministères et parties nationales concernées pour discuter des relations stratégiques bilatérales à la lumière du programme du gouvernement et de la vision de développement de l’État 2030, a-t-elle expliqué. Et d’ajouter que les deux parties avaient passé, au premier semestre de 2022, quatre accords de financement du développement d’une valeur de 373 millions d’euros dans les secteurs du transport, de l’eau et de l’environnement . “Nous aspirons à davantage d’actions conjointes avec la BEI à la lumière de la présidence égyptienne de la COP27, a conclu Dr El-Machat.
Encourager des solutions innovantes
Par ailleurs, Dr El-Machat s’est entretenue avec le président de la BEI, Werner Hoyer, dans le cadre de sa visite au siège de la banque au Luxembourg, et des relations étroites liant l’Egypte et la BEI, qui est le bras financier de l’Union européenne. Durant la rencontre, la ministre de la Coopération Internationale a affirmé l’importance de renforcer la coopération avec la BEI, d’accroître la participation du secteur privé dans la mise en œuvre des projets d’action climatique en matière d’adaptation et d’atténuation; et pour cela, il faut œuvrer pour encourager les solutions de financement innovantes, telles que le financement mixte et les outils d’atténuation des risques afin d’inciter le secteur privé à financer et à accroître ses investissements dans ces projets.