L’Egypte a affirmé le rôle central que devrait jouer l’Afrique dans le développement du système international des droits de l’Homme (DH), à l’issue du déclin de la pandémie du coronavirus, ce qui rétablit l’équilibre entre les droits économiques, sociaux et culturels, d’une part, et les droits civils et politiques, d’autre part. Dans un communiqué lu devant la 68ème session ordinaire de la Commission africaine des droits de l’Homme et des peuples (CADHP), qui se tient par visioconférence du 14 avril au 4 mai 2021, et rapporté par la MENA, le vice-ministre des Affaires étrangères pour les droits de l’Homme, l’ambassadeur Wael Nasr El-Dine, a souligné l’importance de s’attaquer aux phénomènes négatifs ayant accompagné la propagation de la pandémie et de combler les lacunes pour parvenir à l’égalité entre les pays en renforçant la solidarité et la coopération internationales. M. Nasr El-Dine a passé en revue les efforts nationaux déployés pour faire face à la pandémie et étendre la sécurité sociale, ainsi que les démarches entreprises pour améliorer la situation des droits de l’Homme depuis la dernière session de la commission susmentionnée.