Champollion l’Egyptien
Nouvelle édition actualisée et complétée de textes retrouvés. Cet ouvrage avait été voulu, conçu et réalisé par René Nelli dès 1959, dans le but d’offrir au lecteur, sous une forme accessible – en traduction française – mais avec un souci permanent de rigueur historique et d’intelligence critique, l’ensemble des textes originaux écrits par les cathares, qui datent des XIe-XIVe siècles.
Ecritures cathares se compose d’un apocryphe bogomile (I’Interrogatio Johannis ou Cène secrète), de deux traités (Traité anonyme et Livre des deux Principes), de trois rituels (rituel latin de Florence, rituels occitans de Lyon et Dublin), textes présentés, traduits et commentés par René Nelli.
Ces écrits cathares rectifient avec infiniment de précision et de sensibilité la vision, parfois à l’emporte-pièce, des inquisiteurs, qui fut longtemps la seule source documentaire à disposition des chercheurs.
Ils complètent heureusement l’information, là où béait une lacune, réorientent des perspectives qui paraissaient déroutantes.
Akhenaton l’hérétique
Quatorze siècles avant notre ère, les pharaons thébains ont imposé à toute l’Egypte le dieu de leur province, Amon l’obscur. Pour l’idole de bois noir, ils ont édifié Karnak, le plus grand temple du monde, l’or y brille sur les murs et sur la poitrine d’un clergé redoutable et cupide. Mais un jeune homme pensif et rêveur, que l’on n’appelle pas encore Akhenaton, va se dresser contre cette forteresse. Certains racontent que les dieux l’ont marqué. Comment expliquer, sinon, son enfance persécutée, son exil et les épreuves qui ont déchiré sa jeunesse ? Le voici pourtant pharaon, époux de l’incomparable Néfertiti.
Très vite, il enthousiasme la moitié du pays, tandis que l’autre s’épouvante.Car il a décidé, au nom d’une vérité qui le brûle, de reconstruire le monde, en commençant par bâtir une nouvelle capitale en l’honneur de son dieu : Aton le rayonnant. Récit de cette aventure mystique, ce roman captivant mène une subtile réflexion sur la soif d’absolu d’un être visionnaire, partagé entre inspiration et folie, et sur un tel exercice du pouvoir. Il reconstitue avec minutie la vie à la cour de Thèbes, ses splendeurs et ses ombres, à travers scènes somptueuses et drames intimes.