Beautiful Sinner
Contrairement à ce qu’évoque les titres de ses romans et son patronyme, Anita Rigins ne vient ni du Texas ni du Nebraska mais bien de quelque part en France. Nouvelle coqueluche de la dark romance hexagonale, elle a commencé, comme bon nombre de ses concurrentes, par rassembler une solide communauté de fans sur une célèbre plateforme d’auto-édition numérique avant d’apparaître sur les étals des librairies. Réédité en octobre dans une luxueuse édition collector qui en jette, Beautiful Sinner, son roman 2024, développe une intrigue incandescente au cœur de la mafia colombienne entre la fille vingtenaire pas farouche d’un baron local et un jeune caïd ténébreux et sulfureux avec qui elle va devoir cohabiter.
Attracted
Très jeune espoir de la dark romance française venue comme ses consœurs de l’auto-édition numérique, Marzia Myers déboule en octobre avec une édition collector de son premier roman édité sur papier au début de l’année. Enemies to lovers d’apparence classique, Attracted se démarque de la concurrence en mettant en scène, avec beaucoup de sincérité, des personnages d’adolescents presque ou à peine majeurs, comme l’autrice. Poignante, brutale, parfois douce, l’histoire est celle d’une fille de 16 ans marquée par un terrible drame familial qui tente de se reconstruire tout en fréquentant quotidiennement, malgré elle, le meilleur ami de son frère qu’elle ne supporte pas.
10 bonnes raisons de te détester
Pseudonyme unitaire rassemblant deux autrices passionnées d’histoires d’amour à toutes les sauces, Emma Green écrit des romances à quatre mains depuis plus de dix ans. Prolifique et varié dans sa production, le duo défend une ligne légère, drôle et réaliste de la romance qui aboutit à des romans entre chick lit et feel good. Publié en 2019, 10 bonnes raisons de te détester paraît en octobre dans une édition collector qui devrait enchanter celles et ceux qui ont succombé à la romance hawaïenne entre un ours mal léché et une de ses anciennes conquêtes revenues lui mener la vie dure avec ses jumeaux sous le bras.
J’ai commencé par mourir
Auteur de best-sellers qui n’a pas que la littérature à son arc, Gilles Legardinier a acquis sa renommée et ses plus grands succès avec des comédies sentimentales aux accents feel good et une poignée de romans jeunesse. Pourtant, cet ancien artificier de cinéma est entré en littérature par le biais du thriller noir ou historique. Un genre qu’il retrouve d’ailleurs régulièrement comme aujourd’hui avec J’ai commencé par mourir. L’action se situe dans un petit village au passé tragique, perdu le long de la côte écossaise. On y suit la quête de vérité d’un nouvel habitant convaincu d’être la prochaine victime d’une inquiétante vague de décès inexpliqués. Entre secrets anciens et faux-semblants présents, Christopher va mettre toute son énergie pour parvenir à survivre dans cette ambiance vénéneuse où tout le monde semble avoir quelque chose à cacher.
Endless Fall
Bouillonnant de diversité, le monde de la romance gagne, avec la française Louise Langlois, une nouvelle représentante qui devrait continuer à faire parler d’elle. La preuve avec la parution en octobre d’une édition collector de son tout premier roman paru l’année dernière. Situé dans l’univers réfrigéré du patinage artistique et du hockey sur glace, Endless Fall parvient à faire grimper la température dans la patinoire par une histoire d’amour entre une ex-patineuse, harcelée dans son ancien lycée, en pleine reconstruction après une terrible chute et un hockeyeur en perte de talent à la suite d’un tragique accident de voiture. Deux être cassés qui vont se repousser avant de s’accepter puis s’aimer pour se soigner.