L’inflation a accéléré en septembre pour atteindre 10,1 % en rythme annuel, selon les données publiées par l’Office national des statistiques. Retrouvant son rythme de juillet. L’accélération n’est pas liée au prix de l’énergie, mais à ceux de l’alimentation et de certains services comme l’hôtellerie, peut-on lire sur lesechos.
L’inflation a accéléré en septembre pour atteindre 10,1 % en rythme annuel, selon les données publiées par l’Office national des statistiques. Retrouvant son rythme de juillet. L’accélération n’est pas liée au prix de l’énergie, mais à ceux de l’alimentation et de certains services comme l’hôtellerie, peut-on lire sur lesechos. Selon les données publiées par l’Office national des statistiques (ONS), l’inflation britannique a en effet accéléré en septembre pour atteindre 10,1 %, contre 9,9 % le mois précédent.« Après la petite baisse du mois dernier, l’inflation est retournée à ses sommets du début de l’été », remarque Darren Morgan, directeur des statistiques économiques de l’ONS. De fait, c’est la deuxième fois cette année que les prix à la consommation repassent au-dessus de la barre symbolique des 10 %. Ils avaient déjà atteint ce niveau de 10,1 % en juillet. L’alimentation, moteur de la hausse des prix Si l’inflation britannique se retrouve ainsi une nouvelle fois en à peine trois mois, au plus haut depuis quarante ans, les Britanniques ne sont pas tous logés à la même enseigne. Les contraintes sont désormais un peu moins fortes pour les entreprises. Car si le taux d’inflation reste « à un niveau historiquement élevé, les coûts auxquels sont confrontées les entreprises commencent toutefois à ralentir, avec les prix du pétrole brut qui ont même chuté en septembre »,tempère en effet Darren Morgan. La situation reste plus tendue pour les consommateurs. Même si leur facture d’énergie (y compris le prix du carburant) s’est allégée, ils doivent faire face à une augmentation soutenue de leurs autres dépenses. Notamment alimentaires. Comme les mois précédents, la hausse des prix « des aliments et des boissons non alcoolisées a contribué le plus » à l’accélération de l’inflation, souligne l’ONS. Sur un an, ces prix affichent ainsi une envolée de 14,6 %. Enchaînant leur 14e mois consécutif de progression. L’ONS pointe aussi du doigt la hausse des prix des chambres d’hôtel et des restaurants, mais aussi des meubles et autres articles d’équipement du foyer. Les prix dans l’hôtellerie, qui avaient baissé en août, affichent ainsi une hausse de 3,6 % au mois de septembre. Quant à ceux de l’équipement du foyer, ils progressent de 1,6 % d’un mois sur l’autre et d’un peu moins de 11 % en rythme annuel.