Saleh El Borss a pu se trouver une place en tant que l’un des piliers du monde culturel. Un nom célèbre dans le monde de l’art. L’art pour lui ressemble à un rétablissement de l’âme. Passionnée par le surréalisme et par sa philosophie, il devient un artiste surréaliste de premier plan. S’exprimant de manière expressive et rêveuse sur la cruauté du rêve. Il se retrouve à l’intérieur de cette école géante, qui regroupe toutes les écoles d’art.
Le début de son parcours était avec l’art de la sculpture, qui est son domaine de spécialisation à la Faculté des beauxarts de Zamalek. Il est le fils d’Al-Gomhouriya, ces dernières créations se trouvaient sur tous les murs du bâtiment du journal, ce qui en faisait une oasis artistique créative. Selon lui, le Coronavirus, ce monstre qui nous a emprisonnées pendant deux années, nous a fait perdre beaucoup de gens, beaucoup de nos proches, avait de l’impact illogique et extraordinaire sur lui en tant qu’artiste. “Cette pandémie mortelle a beaucoup influencé ma vie car la plupart des galeries et des foires d’art ont été contraintes de fermer.
Les grands événements ont tout simplement été repoussés. Les activités d’éducation artistiques et culturelles, de même que les conférences et rencontres apparaissent encore plus touchées avec près de 40 % d’annulations.” Explique notre artiste. “La vie de milliards de personnes s’est soudainement arrêtée à cause de l’épidémie du coronavirus. Il ne restait que des gens qui s’attendaient toujours à la fin et à la mort.
Ces situations dramatiques m’ont poussé à m’exprimer, “ explique Dr Saleh El Borss “J’ai décidé alors de traduire tous ses sentiments négatifs en chefs d’œuvres artistiques pour me libérer. Ce confinement était pour moi un motif pour m’exprimer. J’ai traduit cet état d’âme dans des sketchs mais d’une façon pas ordinaire comme les autres, d’une façon surréaliste. Il a choisit l’école surréaliste malgré sa difficulté car il sentait qu’elle analysait l’intérieur de l’homme. Il utilise les volumes pour lui donner un rythme, lui donner un drame qui reflète un évènement.
Cela bien sûr varie selon l’état qu’il vit. Il a récemment inauguré sa dernière exposition “l’épopée de Corona et d’autres choses à la salle Al-Bab Selim, au Musée égyptien moderne de l’Opéra du Caire.
L’exposition comprenait environ 52 tableaux artistiques. Lors de laquelle il a parlé du Corona, du confinement et de ses répercussions mais les autres choses sont le drame humain, ses peines et ses douleurs à travers la vie. Tout au long de l’exposition, un mélange entre le chaud et le froid des couleurs est établi. Pour la première fois, il participe avec 28 sketchs qui sont comme un message envoyé à ceux qui prétendent être artistes.
Convaincu que la couleur joue un grand rôle dans l’illustration et la beauté de l’œuvre, Dr Saleh a eu recours dans les quatre dernières expositions à une technique simple. Il a voulu transmettre un message à celui qu’à travers la simplicité vient la grandeur. A travers de simples outils, l’être humain peut créer des chefs d’œuvres incomparables.“A travers des couleurs aquarelles et des crayons graphites et des stylos, j’ai pu dessiner des tableaux fascinants.
Dans la plupart de mes tableaux, j’utilise deux ou trois couleurs au maximum mais je joue toujours avec deux couleurs, la couleur froide et la couleur chaude que je choisis avec minutie.
Je vis toujours dans mes peintures, la couleur bleue avec toutes ses nuances ainsi que la couleur rouge avec ses nuances, l’orange par exemple. N’est –il pas éblouissant si nous les contemplons de loin? S’interroge-t-il En exclusivité au Progrès Egyptien, Dr El Borss a mentionné qu’il est en train de travailler sur une grande murale de 30m*17m de hauteur au Palais de culture de Mai. Ca sera un relief coloré. Il est à noter que Saleh el Borss a obtenu son diplôme au département de sculpture de beaux-arts à Zamalek en 1979, et il a ainsi décroché le magistère en design en 1987 et le doctorat en fondements du design en 1994. Il est également membre du Syndicat des artistes plastiques, membre du Syndicat des journalistes, membre de l’Union des écrivains arabes, membre de l’Association égyptienne de la publicité et membre de l’Union des écrivains afro-asiatiques.