Des équipes recherchent des marqueurs biologiques pour mieux identifier les pathologies mentales et mieux les prendre en charge.Les problèmes de santé mentale touchent une personne sur cinq et particulièrement les jeunes.La santé mentale apparaît en effet comme un enjeu grandissant. Chez les 18-24 ans par exemple, près de 21 % étaient touchés par la dépression en 2021, contre 12 % en 2017. En France, l’ancien Premier ministre était bien décidé à mettre ce combat en avant et à faire de la santé mentale une grande cause nationale, selon lexpress.fr.Ce sont d’abord des mots, mais qu’est-ce que cela signifie concrètement et comment peut-on s’attaquer à ces maladies ? Peut-être en changeant d’approche, en menant différemment le combat. La discipline semble aujourd’hui à un tournant pour se diriger vers une psychiatrie de précision.Jonathan Haidt, est un célèbre psychologue social et professeur à la New York University. Selon lui, les jeunes de la génération Z sont les “cobayes d’une éducation totalement inédite”, marquée par l’avènement des smartphones et des réseaux sociaux. Une mutation majeure qu’il a baptisée “le Grand Recâblage de l’enfance”. Pour l’universitaire, le début des années 2010 a marqué un véritable tournant, avec la généralisation de téléphones comme l’iPhone disposant d’Internet à haut débit, de caméras frontales et d’Instagram, acheté par Facebook en 2012.Pour Jonathan Haidt, alors que les données en matière de santé mentale sont restés stables dans les années 1990 et 2000, les années 2010 ont vu une détérioration alarmante chez les jeunes. Selon une enquête, les cas de dépression majeure ont explosé, d’abord chez les filles, puis de manière plus atténuée et tardive chez les garçons.