Sara deviendra la première Egyptienne à voler dans l’espace lorsqu’elle volera à bord du Blue Origin NS (New Shepard) 22. Et ce, après avoir terminé ses missions en tant qu’astronaute analogue. Elle rejoindra cinq autres membres d’équipage, Coby Cotton, Mario Ferreira, Vanessa O’Brien, Clint Kelly III et Steve Young, pour expérimenter le changement cognitif de l’effet de surplomb et intégrer cette nouvelle perspective dans un projet d’impact social avec le soutien du S4H Citizen Astronaut Program (CAP). Première astronaute égyptienne analogue, Sara Sabri rêve de son premier voyage dans l’espace. Elle a débuté ses explorations sur terre et au fond de l’océan avant de s’occuper de l’espace. Elle avait la passion de découvertes dans les veines: elle ne cessait de démanteler ses jouets ou les télécommandes en vue d’en sortir les petites pièces. Cette passion n’a cessé de grandir avec la petite, pour porter sur les grandes machines et les automobiles : s’inscrire en génie mécanique devient ainsi une conséquence logique. Son voyage de découverte ne s’est jamais terminé. Depuis, elle vit dans une péripétie étonnante. Le diplôme en poche, la jeune a décidé de découvrir l’autre bout de son continent noir. Ses séjours en Ouganda et en Afrique du Sud lui ont permis de découvrir l’Afrique en dehors des sentiers battus, des zones touristiques. Elle a appris à connaître le mode de vie des Africains dans leurs croyances, leur philosophie éducative et le statut de femmes. Ca lui a fait beaucoup réfléchir sur les différences sociales, l’impact de l’histoire sur la société actuelle et nos centres d’intérêts comparés aux leurs . Son exploration ne s’arrête pourtant pas là. Elle n’a pas hésité à se diriger vers l’océan Indien pour atteindre « l’île rouge ». Une fois cette riche tournée achevée, Sara décide de poursuivre ses études supérieures. Elle n’a plus le temps de s’ennuyer! Après avoir obtenu son Master en chirurgie robotique, la jeune curieuse a complètement foncé dans la technologie. Normal. L’ingénieur en robotique programme met au point et entretient des robots et des systèmes électroniques ou mécaniques de robots qui seront utilisés principalement par l’industrie (automobile, aéronautique, électronique, chimique…) et le secteur médical. A force de lire en génie mécanique et biomédicale, la jeune ingénieure découvre que l’exploration spatiale est la combinaison de plusieurs métiers. Pour devenir un astronaute professionnel, mieux vaut obtenir une formation d’ingénieur, de chercheur ou de médecin. Etre une femme, est-ce un atout ou un frein pour devenir astronaute ? « Pour elle, la question ne s’est pas posée. Elle a osé cette aventure, sans doute avec audace, mais surtout avec beaucoup de travail. Il faut oser pour briser les clichés de métiers réservés aux hommes et encourager les jeunes femmes arabes à candidater.