Le vice-président de la Commission sénatoriale de l’Agriculture et de l’Irrigation, Gamal Aboul Foutouh, a jugé nécessaire d’intensifier les efforts du plan d’expansion agricole et de la gestion rationnelle du système d’irrigation, de l’augmentation des espaces verts qui contribuent à l’absorption du carbone, et du développement du système d’irrigation des champs, et l’exploitation de la recherche scientifique agricole pour développer la technologie des pesticides.
M. Aboul Foutouh a indiqué que l’impact des changements climatiques sur le secteur de l’eau exigeait de promouvoir les innovations pour faire face aux défis urgents de l’eau de manière non conventionnelle, en plus de la gestion intelligente et de la numérisation de l’expansion de l’utilisation des méthodes d’irrigation modernes et d’encourager le secteur privé à investir dans ces systèmes et s’appuyer sur les technologies modernes, rapporte la MENA.
Il a également souligné que la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques 2022 (COP27), qui se tiendra en novembre prochain à Charm El-Cheikh en Egypte, serait une occasion importante pour examiner les mécanismes permettant de faire face à l’impact des changements climatiques sur le secteur de l’eau, d’autant que l’Egypte mène le processus d’organisation d’un pavillon international de l’eau qui se tiendra en coopération avec plus de 30 organisations internationales.
M. Aboul Foutouh a indiqué que les pays africains et en développement étaient les plus touchés par les changements climatiques, ce qui nécessite de trouver des mécanismes pour soutenir les capacités d’adaptation et atténuer leurs répercussions. Il a aussi souligné que l’Etat avait pris des mesures importantes pour faire face à l’impact du changement climatique, dont la création du centre national dirigé par le Premier ministre, le lancement d’un programme de développement des lacs et d’un projet de modernisation des méthodes d’irrigation.