Sous la supervision de Mohamed El-Sayyed El-Azzawy
Rédigé par Névine Ahmed
Ahmed Al-Tahéry : “Shabeellaha” est un documentaire important et nous remercions la United Company pour son soutien
La chaîne “Al-Qahira Al-Ikhbariya” a annoncé la diffusion du nouveau documentaire “Shabelle” du Dr Mohamed Saïd Mahfouz, racontant d’une façon trop compétente et avec un professionnalisme rare, la tragédie de ce village somalien. Le début d’une série de documentaires qui enchantent, informent, sensibilisent et réforment les idées fausses.
Ahmed Muallem Faki, ministre de l’Intérieur de la Somalie, souligne qu’environ 70% de la population somalienne dépendent du métier du pâturage pour gagner leur vie. Lorsque la pluie s’est tarie et la sécheresse a prévalu pendant cinq saisons consécutives, environ 7 millions de Somaliens ont subi de graves dommages et les agriculteurs ont été contraints de partir, déplore-t-il.
Avec une musique d’arrière-plan, mêlée au chant des corbeaux, et accompagnant la scène de la terre fissurée des effets de la sécheresse, les événements tragiques du film “Shabelle” se poursuivent. Mahmoud Muallem, directeur de l’Autorité des désastres somalienne, résume les causes de cette crise, affirmant que les changements climatiques mondiaux constituaient un facteur majeur d’aggravation de la crise, en plus du fait que la Somalie connaît de rudes saisons de sécheresse.
Le documentaire “Shabelle” a été produit et diffusé par la chaîne “Al-Qahira Al-Ikhbariya”, sur la vie et la souffrance des frères en Somalie, à cause de la sécheresse et du terrorisme, et raconte leur déplacement vers des bidonvilles et des camps- qui constituent une double souffrance. Ce documentaire constitue une étape importante et un pas courageux ajouté au crédit de ladite chaîne et de son équipe dirigée par le fameux animateur et présentateur Ahmed Al-Tahéry, qui encourage et soutient la production de contenus aussi importants comme celui de ce film.
Les Somaliens ont appelé le lieu où ils se trouvent “Le camp funéraire”, c’est l’endroit où ils se sont installés, ce qui est un message direct reflétant le destin inévitable qui les attend. C’est ce paradoxe qui a également attiré l’attention du scénariste et réalisateur, le Dr “Mohamed Saïd Mahfouz, qui tenait à lire la signification des noms avec attention et a donc mentionné que la proximité du camp et des cimetières de la ville, ont affecté son nom, et aussi parce que la faim et la soif poussent souvent les habitants du camp à contempler leur sort et donc, leurs tentes sont érigées comme des pierres tombales pour constituer de futures tombes. A un autre endroit, Mahfouz contemple le nom d’un autre village, “Kamd”, qui signifie en arabe le chagrin et la grande tristesse, analyse-t-on.
L’écrivain journaliste Akram Al-Qassas écrit pour sa part, que le choix de la Somalie en soi reflète une part importante du choix professionnel, et selon ce qu’a annoncé Ahmed Al-Tahéry, responsable du secteur de l’information de la “United Media Services Company”, le secteur est très intéressé par la réalisation de documentaires pour surveiller et documenter tous les événements majeurs que vivent les pays de la région, notamment après les défis auxquels notre monde est confronté, notamment le changement climatique et son impact sur les pays du Continent africain, et comment le terrorisme a contribué à la baisse des taux de développement dans ces pays, et parce que la Somalie bénéficie d’une stratégie claire et importante pour le monde arabe, et l’Egypte directement, en raison des problèmes majeurs dont elle souffre.
Bien sûr, le choix de la Somalie et de l’Afrique représente l’un des signes importants de l’orientation de l’Egypte vers l’Afrique, qui est l’un des cercles stratégiques les plus importants de l’Egypte, et il y a beaucoup à présenter sur la société africaine.
Al-Qassas poursuit- dans son article- que la documentation audiovisuelle des événements, des dates et des détails est une tendance importante et nécessaire, en particulier à la lumière de la présence de documentaires dirigés ou de documents présentés sur des sites et des plateformes de communication qui manquent de précision, et certains d’entre eux dissimulent délibérément des événements ou manipulent des dates, dans la mesure où certains événements historiques subissent des injustices au regard de la documentation et des détails importants.
Ces documentaires peuvent- rétorque-t-il- devenir l’une des sources de connaissances de base les plus importantes et la formation de la conscience des différentes générations. Et de noter que les événements contemporains – qu’ils soient politiques ou sociaux – sont soumis à la falsification et à la manipulation. Il existe déjà plusieurs documentaires qui parlent des guerres en Egypte, dont la guerre d’Octobre, et la plupart d’entre eux manquent de précision, mais le destinataire sera obligé de s’y fier tant qu’il n’y aura pas de sources égyptiennes ou arabes pour ces événements, d’où donc l’importance du film “Shabelle”, qui représente une étape importante dans ce contexte, d’autant plus qu’il existe un projet pour la United Company dans ce sens, que ce soit avec l’effort distingué de la chaîne “Al-Qahira Al-Ikhbariya” avec son orientation régionale, qui place les milieux égyptiens dans ses orientations professionnelles, ainsi que l’Afrique et le monde arabe, car l’Egypte représente un pont entre notre Continent africain et nos cercles internationaux.