Shaimaa Mahmoud est une artiste plasticienne passionnée d’art depuis son enfance. Sa passion l’animait depuis sa douce enfance. Une passion qui ne l’a pas quittée même plus tard lorsqu’elle est devenue adulte.
Plus qu’une passion, son amour pour l’art devient sa raison de vivre, son essence, sa muse et sa source d’inspiration. Par ailleurs, ses études et son métier sont venus combler cette soif inédite d’art, de couleurs, de formes et d’émotions.
Ses premiers pas sont couronnés de succès, mais son envolée se réalise surtout en 2014. C’est en Italie, la terre de l’Art avec un grand « A » que Shaimaa Mahmoud s’épanouit et trouve des réponses à des questions existentialistes.
Après avoir obtenu le Prix de la Créativité Artistique en 2014, elle s’est rendue en Italie pour étudier l’art du graffiti, qui a été le sujet de sa thèse de Master de la Faculté des BeauxArts à l’Université de Helwān. Le Progrès Egyptien vous embarque cette semaine dans l’univers coloré, épicé et surtout féministe de la plasticienne Shaimaa Mahmoud.
Qui a dit que le féminisme ne pouvait pas prendre mille et une formes et des saveurs variées ? Des premiers pas dans un univers coloré Se rappelant son enfance, l’artiste a dit : «J’étais une enfant tranquille. J’aimais la peinture et la musique dès mon enfance. Je passais la plupart de mon temps dans l’univers des couleurs et l’art.
J’ai l’habitude de visiter fréquemment les salles d’art et de musique, c’est ce qui m’a poussée à opter pour la Faculté des Beaux-Arts après le lycée. J’ai donc obtenu mon diplôme en 2011. Parallèlement à mes études dans l’art, j’ai travaillé en tant que journaliste artistique’’. ’’J’ai été également formée comme une écrivaine journalistique. A l’époque, j’ai couvert une des expositions de l’université, et ma couverture a été publiée dans le magazine ’’Al-Kawakeb’’ en deux pages. Dès cette période, je suis écrivaine et critique d’art’’, a-t-elle suivi. Perspective d’une plasticienne rebelle Le message que l’artiste voulait transmettre par le biais de ses peintures était inéluctablement clair : « Il ne faut pas se fier aux apparences ». La femme n’est pas un simple corps, mais bien plus, c’est avant tout une âme, un cœur palpitant de vie et un esprit critique.
« Le fait d’être une femme m’a beaucoup aidé à partager les sentiments et les émotions profondes des femmes », a-telle expliqué. ’’À travers mes peintures, je souhaite évoquer, discuter et mettre en relief les problèmes des femmes d’une manière différente, en changeant l’idée traditionnelle d’après laquelle Eve est tout simplement un corps sans âme », a-t-elle martelé. L’artiste plasticienne a présenté une série d’œuvres à l’exposition «Victoire de l’instinct sur l’histoire» à Mashrabia Gallery of Fine Arts.
La victoire est avant tout celle d’Eve qui prend des couleurs, des formes et envoie des messages variés au public. Shaimaa Mahmoud a également participé à de nombreux événements et ateliers culturels à Rome grâce au Prix d’État pour la créativité artistique en 2014, tout comme elle a participé à un certain nombre d’expositions internationales et locales, notamment le Salon du dessin «Noir et blanc» au Centre artistique d’Al-Guézira en 2010, et une exposition à Siwa.
Une autre facette de l’artiste : elle a écrit plusieurs articles critiques publiés dans plusieurs journaux égyptiens, ainsi que de nombreuses œuvres d’art possédées par plusieurs individus en Égypte et à l’étranger. Bref, Shaimaa Mahmoud sait marier passion de l’art à son quotidien et à son métier en en faisant l’essence de sa vie.