Shereen El-Barodi est une plasticienne égyptienne hors pair qui a obtenu un doctorat en pédagogie artistique à l’Université de Hélouan après s’être spécialisée dans les domaines du dessin et de la peinture en 2016. Sa présence sur la scène de l’art plastique égyptien a commencé en 2003.

Ainsi, a-t-elle fait ses débuts avec beaucoup d’amour et a réussi à représenter l’Egypte dans beaucoup d’instances et dans différents pays dans le monde comme la France, la Chine et l’Autriche. Elle a également participé à la Biennale internationale de Dakar en 2014 et en 2022, la Biennale de l’Asie en 2019 et 2022, la Biennale de Pékin en 2017 et de la Biennale du Livre en Roumanie en 2017. Ce n’est pas tout puisqu’elle a déjà eu l’occasion de représenter l’Egypte à la Journée de la femme à l’UNESCO en 2016.

El-Barodi s’est vue attribuer plusieurs distinctions au Salon des Jeunes. Ses œuvres d’art embellissent plusieurs lieux dont le musée de l’art moderne, le ministère chypriote de la culture, le ministre de l’art du Livre en Roumanie, le musée d’art et d’architecture en Russie … Récemment, elle a représenté l’Egypte avec passion et une touche sublime à la Biennale internationale d’Asie au Bangladesh, créée en 1981 par l’Académie nationale. La 19ème édition de la Biennale comprend 114 pays et rassemble plus de 100 artistes et plus de 600 œuvres dans tous les domaines artistiques tels que les arts médiatiques, l’art de la vidéo, la sculpture, la photographie, etc…

Autour de sa participation à ladite Biennale, El-Barodi a assuré au Progrès Egyptien : « Je suis heureuse et fière d’être présente à ce grand événement et à cette biennale, car elle constitue l’une des Biennales les plus importantes et les plus anciennes du continent asiatique, et j’ai la chance de participer en un an à deux des plus importantes Biennales, l’une en Asie (Bangladesh Biennale) et l’autre en Afrique (Dakar Biennale), pour me per[1]mettre de faire connaissance d’une civilisation ancienne, des arts divers, et des rencontres avec des artistes de différents pays du monde. La Biennale de cette année s’est distinguée par la participation égyptienne, arabe et internationale. Mes œuvres participantes sont 3 peintures picturales exécutées avec des couleurs à l’huile sur toile. Elles ont été spécialement produites pour participer à la Biennale. J’y présente des portraits dans un cadre abstrait de manière expressive, j’ai manipulé des lignes pour en faire les héros de mes tableaux avec ma propre technique qui dépend de la couleur, de l’espace et des lignes qui se croisent. »

Trois artistes égyptiennes ont participé à la Biennale, chacune avec son propre style, et leurs œuvres ont été exposées dans le pavillon africain au siège de l’Académie des Arts à la capitale du Bangladesh. « J’ai été heureuse de présenter au public les œuvres des deux autres participantes qui sont Dr Weam Al-Masry et de la jeune artiste Sarah Tantawy, ce qui a attiré l’attention du public sur la femme égyptienne et son style artistique », a-t-elle conclu.