Clin d’œil :
Par Samir Abdel Ghany :








J’aime ce que la critique Iman Khattab a écrit sur sa page Facebook, et chaque fois que je décide d’écrire sur une exposition, j’ai toujours du mal si elle m’y précède… et c’est ce qui s’est passé lors de l’exposition du grand artiste Sirwan fils de l’Irak.
Elle a écrit en disant (Sirwan Baran…et en revenant au premier amant ! (la couleur). La couleur est le héros de la nouvelle épopée de Sirwan. (La couleur) est ce qui a enflammé une nuit d’hiver pluvieuse au Caire et donc cela l’a remplie de chaleur à la galerie Masr à Zamalek.
Sirwan déverse un flot de couleurs sur nos visages pour que nous nous réveillions avec émerveillement et hâte !
L’univers de l’artiste est façonné par (la couleur) avec toutes ses nuances, avec toutes les tendances politiques, idéologiques et intellectuelles véhiculées ! La couleur est une partie des armes de l’ancien artiste guerrier… qui peignait hier avec le limon des corps en décomposition et les restes de vestes de soldats déchirées et usées, des humains errants aux yeux larmoyants marchant pieds nus sur des couches successives de défaites: les vaincus et les opprimés avec leurs corps terrestres délabrés. Ainsi annonçaient ses peintures : La mort de (la couleur) au milieu de la bataille.
Bravo Sirwan, le retour des « couleurs » à ton âme vagabonde et inspirante. Bon retour mon ami, l’artiste joue cette fois-ci sur les cordes et les rythmes brillants et flagrants de (couleur)… qui malheureusement… ne dépeint pas la joie de vivre, mais plutôt son bruit… sa cacophonie. C’est la couleur du rire qui fait pleurer.
Couleur (fausse réalité) (tachée de sang et de couleurs). La couleur du mensonge est jaune. Je te félicite, artiste qui lutte avec esprit et pinceaux, le message est arrivé… fort, étonnant, sarcastique, triste et beau ! Une grande exposition de pensée et de technologie, ça vaut la peine d’être contemplé et regardé. Que se passe-t-il après cette merveilleuse écriture qui m’a fait aller à l’exposition, et l’artiste Reda Khalil était avec moi, et là j’ai rencontré Sirwan, son sourire n’a jamais quitté son visage et ses discours sur les peintures sont des poèmes d’amour dans l’être aimé. Sirwan dessine avec tous ses sens, tu ressens et tu vois ses œuvres, il écrit l’histoire pour la génération qui changera le monde et reconnaîtra notre déception.
L’exposition est une élégie pour les situations inversées devenues plus ridicules que la réalité. L’artiste m’a invité dans son atelier à Garden City, et j’ai hâte de le voir de près et d’en savoir plus sur lui. L’art de Sirwan a été créé pour vivre et influencer tous ceux qui le voient avec les yeux du cœur et de l’esprit. L’exposition se trouve à la galerie Masr à Zamalek et mérite plus d’une visite, car une seule ne suffit pas.