Plusieurs présidents d’Amérique latine, dont Cuba et le Venezuela, ont ouvert hier dimanche au Mexique le dossier de l’immigration clandestine vers les Etats-Unis, une crise majeure pour Washington sur l’itinéraire migratoire le plus meurtrier au monde, selon l’OIM, selon l’AFP. Les chefs d’Etat et de gouvernement se retrouvent à Palenque, dans l’Etat du Chiapas (sud), porte d’entrée des migrants d’Amérique centrale, du Venezuela, de Cuba et d’Haïti en route vers les Etats-Unis. Rien qu’en septembre, quelque 60.000 Vénézuéliens sont arrivés au Mexique, ainsi que 35.000 ressortissants du Guatemala, d’après la ministre mexicaine des Affaires étrangères Alicia Barcena. Le président mexicain Andres Manuel Lopez Obrador a confirmé la présence des présidents des principaux pays de départ des migrants: Colombie, Cuba, Equateur, Guatemala, Honduras, Venezuela, mais aussi du Premier ministre d’Haïti. Lopez Obrador veut se “mettre d’accord” avec ses partenaires d’Amérique latine pour “chercher la coopération du gouvernement des Etats-Unis”. L’objectif du Mexique consiste à donner une dimension régionale au problème, d’après la spécialiste Dolores Paris Pombo.