Six jours après le début de la crise des sous-marins, Joe Biden et Emmanuel Macron ont annoncé mercredi des “engagements” pour rétablir une confiance durement éprouvée, le président américain espérant désormais un “retour à la normale”, constate l’AFP.
Sollicité par Washington, l’entretien téléphonique était très attendu. Et le dirigeant américain a semblé reconnaître un défaut de dialogue avec son plus vieil allié, selon une déclaration commune publiée par l’Elysée et la Maison Blanche.
Les deux hommes sont convenus que “des consultations ouvertes entre alliés” auraient “permis d’éviter cette situation”, dit le communiqué.
Lors de l’échange qui a duré environ trente minutes selon la Maison Blanche, Emmanuel Macron et Joe Biden ont tenté de trouver une issue à la crise diplomatique la plus grave entre les Etats-Unis et la France depuis le “non” français à la guerre d’Irak en 2003.
Le ton de la conversation était “amical” et Joe Biden “espère” que cet entretien marquait “une étape vers un retour à la normale” entre les deux alliés, a dit la porte-parole de la Maison Blanche Jen Psaki, lors d’un point-presse de routine.
Il était suivi hier jeudi à New York, où se tient l’Assemblée générale annuelle de l’ONU, d’un tête-à-tête entre les ministres des Affaires étrangères français et américain, Jean-Yves Le Drian et Antony Blinken, a annoncé une responsable américaine.
Emmanuel Macron et Joe Biden ont décidé, eux, de se retrouver “à la fin du mois d’octobre” en Europe, où le président américain est attendu pour participer au G20 à Rome les 30 et 31, puis à la COP26 début novembre à Glasgow, en Ecosse. D’ici là, ils lanceront “un processus de consultations approfondies visant à mettre en place les conditions garantissant la confiance”.